Denis Fortier, l’homme fort de Saint-Roch!

denis fortier homme fortDenis Fortier nous montre que la retraite n'est pas une fin et qu'il est possible de se trouver une passion à tout âge. (Photo : Kim Fortin)

La retraite ne marque pas une fin en soi. Pour certains, cette période peut s’avérer extrêmement stimulante. C’est le cas de Denis Fortier qui a profité du fait d’avoir davantage de temps libre pour se consacrer à une passion originale. Cet adepte de l’entrainement, de type fitness, de 65 ans est ainsi devenu une véritable inspiration pour des gens de tous les âges.

Par Martin Claveau

Récemment, M. Fortier a d’ailleurs réussi tout un exploit en terminant 2e dans la catégorie des maitres en fitness, au concours « Fitlog » qui se déroulait à Québec en mai dernier. « Cette 2e place, sur un total de 92 concurrents, représente pour moi un bel accomplissement », nous expliquait ce membre FADOQ qui est devenu une véritable référence en la matière.

À l’écouter nous entretenir de sa passion, on comprend qu’il a dû additionner de longues heures d’entrainement et suivre un régime alimentaire excessivement strict pour accomplir ce fait d’arme.

M. Fortier a donc du mérite, mais ne semble guère le genre à s’en formaliser et demeure modeste. « Je dois mon succès, en premier lieu, à mon entraineur Éric Beaumont et au propriétaire du Gym où je m’entraine et qui me commandite, Pascal Gravel. Mon physiothérapeute, Luc Bérubé-Gagnon, s’occupe aussi très bien de moi », appuyait-il.

L’équipe autour de M. Fortier s’est patiemment mise en place depuis 11 ans à mesure que son d’entrainement devenait plus sérieux. « C’est vraiment un travail d’équipe pour se rendre là et je suis chanceux que ma conjointe m’appuie aussi de manière inconditionnelle. Elle est très compréhensive », ajoute-t-il.

Le rêve

De son propre aveu, c’est un véritable rêve de jeunesse que vit M. Fortier depuis qu’il dispose d’un entraineur privé qui le guide et le suit à la trace. « Du fitness, je n’avais jamais fait ça, mais j’ai toujours été actif. Quand j’ai débuté, les gens du gymnase m’ont tout de suite mentionné que j’étais un bon candidat pour cette activité, car j’étais assidu et que je ne sautais pas beaucoup d’entrainement. Alors je me suis dit pourquoi pas et me voilà », rigole-t-il. 

Entrainement

M. Fortier s’entraine maintenant pratiquement tous les jours. « Habituellement, je me lève et je viens au gym pour faire mon cardio durant environ une heure en avant-midi. Ensuite, je retourne chez moi vaquer à mes occupations et me reposer un peu. Je reviens ensuite gym de 17h à 18h30 pour un entrainement plus intense. » M. Fortier s’entraine intensément au Planet Fitness Gym dans le quartier Saint-Roch, à Québec.

Ayant longtemps occupé un emploi qu’il aimait dans le domaine du nettoyage environnemental, Denis Fortier profite d’une retraite bien méritée depuis quelques années. En plus de son entrainement de fitness, M. Fortier pratique également le judo et trouve même le temps de dispenser des cours de cette discipline à des jeunes au dojo de Beauport.

Originaire du quartier Saint-Malo à Québec, il a résidé longtemps à Charlesbourg, mais il est récemment emménagé dans le quartier Saint-Roch afin de se rapprocher de son lieu d’entrainement.

Autres intérêts

La vie de cet athlète de 65 ans, au physique impeccable, ne se limite cependant pas à l’entrainement.

Parmi les projets qu’il ambitionne de réaliser à court terme, il se promet bien de visiter, prochainement, la région de Houston au États-Unis et il aimerait aussi passer plus de temps au Salvador d’où est originaire sa conjointe Ana Cristina Sorto Guardado.

M. Fortier aimerait aussi éventuellement devenir entraineur le jour où il décidera de ralentir ses activités.

Diète pénible

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, pour Denis Fortier, l’entrainement ne représente pas la plus grande difficulté à affronter pour participer à des concours de fitness.

« Je considère que la chose la plus difficile que j’ai fait, jusqu’à maintenant, a été de m’astreindre à ne manger que du poulet et des légumes verts durant deux mois, avant la compétition du mois de mai. J’ai trouvé ça vraiment difficile. Comme je ne mange pas poisson, je ne pouvais pas varier beaucoup mon alimentation et, à la longue, ça devient plutôt pénible. Alors il faut être déterminé », confesse-t-il en admettant être passé d’un poids de 222 livres à 165 en quelques mois grâce à cette diète.

« Dans le fond, je fais ça pour me sortir de ma zone de confort. Je suis quelqu’un de tranquille, je ne prends pas de drogue, je ne fume pas et je ne consomme quasiment pas d’alcool. Alors, j’ai décidé de m’investir à fond dans mon entrainement », convient-il.

En plus de mener une vie bien remplie avec sa conjointe, Denis Fortier est aussi le père d’un fils de 35 ans, et le grand-père de trois petits enfants qui pratiquent eux aussi le judo.

« Parfois, je suis moi-même un peu surpris de ce que je peux faire, car je suis parti de loin, mais je veux continuer d’avancer. Mon entraineur me dit que je suis déjà vainqueur, car je suis en forme. Après ça, tout devient possible et j’ai bien l’intention de participer encore à des compétitions, même si c’est exigeant », déclare-t-il.

« Si jamais je peux veut inspirer des jeunes et des moins jeunes, ça sera toujours ça de pris. Quand j’étais jeune, j’admirais Lou Ferrigno et Arnold Schwarzenegger, alors j’imagine que c’était un peu prédestiné mon affaire », conclut celui qui contribue grandement à rajeunir l’image que l’on se fait de la FADOQ. Maintenant, gageons que ce sont ces derniers qui seraient jaloux de lui.

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