L’Académie ProBeach a instauré le volleyball de plage à Québec

Le volleyball de plage est un sport qui s'adresse à tout le monde et c'est une belle façon de profiter de l'été. (Photo : Olivier La Haye)

Marie-Christine Mondor, fondatrice et entraineuse à l’Académie ProBeach, nous parle du club et de volleyball de plage, un sport de plus en plus populaire.

Par Mélissa Gaudreault

Originaire de Montréal, Marie-Christine Mondor est venue étudier à l’Université Laval et a décidé de rester à Québec.

« J’ai commencé en secondaire 2 à jouer au volleyball intérieur et à 18 ans à jouer au volleyball de plage et j’ai été approché par l’équipe nationale. »

Elle a joué longtemps au volleyball à l’école, puis comme joueuse professionnelle au poste d’attaquante, et enfin elle a pris sa retraite et a souhaité partager sa passion avec le monde.

Ainsi, accompagnée de sa partenaire de l’époque dans l’équipe nationale de volleyball de plage, elle a créé en 2008 l’Académie ProBeach, qui est devenue en 2018 mandataire de la Ville de Québec pour gérer le volleyball de plage.

C’est le premier club de volleyball de plage ayant été créé pour répondre à un besoin dans la communauté et le plus gros encore aujourd’hui.

« Notre mission, c’est de partager notre passion pour le volleyball de plage », dit-elle. Et cette mission a été plus qu’accomplie puisque le sport est devenu de plus en plus populaire au fil des années, à un point tel que le club ne peut plus répondre à la demande. « Cette année, on a été obligé de couper le tiers de la clientèle parce qu’on n’a pas assez de terrains. On a eu 750 demandes et on peut juste accepter 500 personnes », affirme-t-elle.

L’Académie

Le club possède 14 terrains de volleyball de plage dispersés dans plusieurs secteurs de la ville de Québec, tels qu’au Parc Dollard-des-Ormeaux, au Parc Lucien-Borne, au Parc Victoria, à la Base de plein air Ste-Foy et à Saint-Jean-Baptiste-de-LaSalle.

Il n’y a pas de stade de volleyball de plage intérieur, ce qui fait que bien souvent les jeunes qui pratiquent ce sport joue également au volleyball intérieur, mais ce serait une bonne idée d’en avoir un éventuellement afin de pouvoir jouer au volleyball de plage à l’année, explique Marie-Christine Mondor.

L’Académie accueille des joueurs de tous les âges et tous les niveaux, que ce soit des jeunes du secondaire, des groupes d’initiation intermédiaire ou les joueurs de niveau élite qui souhaitent compétitionner et même devenir des athlètes professionnels. Il y a aussi beaucoup d’entreprises qui viennent jouer.

Les installations sont disponibles pour jouer à partir de la mi-mai jusqu’à la fin octobre, mais la saison de volleyball de plage débute à la fin mai et se termine à la fin août.

Les entrainements ont lieu une à deux fois par semaine, pour un total de 12 semaines d’entrainements. Les lundi et jeudi sont réservés aux groupes élites et l’initiation intermédiaire se tient les mardi et mercredi, de 16h30 à 18h.

À partir de 18h, c’est les ligues qui commencent, c’est-à-dire que les gens viennent en équipe jouer des matchs et on compte les points.

Volleyball de plage

« On est là pour offrir l’expérience et que les gens s’amusent », déclare la co-fondatrice de l’Académie.

C’est un sport qui s’adresse à tous les âges, qui permet de profiter de l’été et il n’est pas nécessaire d’avoir joué au préalable au volleyball pour jouer au volleyball de plage.

La montée en popularité du sport s’explique en partie par la visibilité du sport et le talent canadien qui s’est démarqué aux dernières éditions des Jeux Olympiques.

Bien que les deux sports se ressemblent, il y a plusieurs différences entre le volleyball intérieur et le volleyball de plage.

Au niveau du sol, en intérieur on veut de la vitesse tandis qu’en plage on veut de la puissance pour ne pas glisser dans le sable.

En ce qui concerne le nombre de joueurs, en intérieur, il y a six joueurs sur le terrain tandis qu’en plage il y en a 2.

En intérieur, chacun a son rôle tandis qu’en plage les deux joueurs doivent faire de tout, être polyvalents.

L’Académie a formé plusieurs athlètes avant que ceux-ci ne deviennent professionnels, tels que Hélène Rancourt, Maude Chapleau et Simon Fecteau-Boutin.

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