Étienne Rousseau présente l’exposition « Territoires de mes états d’âme »

Etienne Rousseau arts visuelsUne nouvelle exposition d'Étienne Rousseau, artiste en arts visuels. (Photo : Courtoisie)

Vieux-Limoilou – L’artiste en arts visuels Étienne Rousseau a présenté au public son exposition intitulée « Territoires de mes états d’âme » dans un local au rez-de-chaussée de son atelier situé au 260, Boulevard des Capucins.

Par Derrick Thaciano Cakpo

Une quinzaine de peintures, une vidéographie de près de quatre minutes et une installation d’une grille de métal et d’une corde à linge. Tout ceci représente le travail, le ressenti et le sentiment d’évasion d’Étienne durant les derniers mois. C’est d’ailleurs la raison qui motive le choix du nom de l’exposition « Territoires de mes états d’âme ».

Alors que sa précédente exposition « Lève les yeux, regarde le ciel » portait sur le ciel, l’artiste a souhaité s’intéresser cette fois au paysage, plus précisément, aux territoires vus du ciel. Étienne a senti le besoin de transmettre au public sa façon de voir le monde constitué de territoires associés aux espaces verts, parcs et jardins.

« La vue aérienne de ces territoires crée une incertitude et une imprécision qui brouille l’identification et la reconnaissance de ces sites naturels », insiste-t-il.

Signification des œuvres

Selon l’artiste, les différents tableaux ayant une dominance de vert font allusion à la terre vue du ciel et peuvent être interprétés différemment selon la personne qui le regarde. Il s’agit, en effet, de constructions de lignes et de couleurs imagées.

À quelques mètres des tableaux, l’installation d’une corde à linge ayant pour titre « Le jardin de l’intime » supporte des vêtements, des outils de travail, des morceaux de tissu qu’Étienne Rousseau utilise pour peindre. Il nous présente ici l’envers du décor et une partie de son intimité lors de la création.

Ce dernier nous explique que l’installation de tous les éléments de l’exposition, y compris la corde à linge, est réfléchie et tout est placé de manière à créer une harmonie, un rappel de couleurs et de formes. Il s’agit d’une représentation de son intimité et de ce qui se trouve en arrière de son atelier.

La grille de métal, qui fait partie de l’exposition, était présente lors de la prise de possession du local et l’artiste s’était dit qu’il devait l’utiliser. Étienne a donc décidé de la mettre en valeur en construisant une peinture tridimensionnelle avec des matériaux qu’ils utilisent au quotidien dans son atelier. Cette œuvre devient donc une construction picturale, plutôt qu’un tableau pictural.

Réception des œuvres

Les visiteurs sont restés admiratifs des œuvres.

« J’aime les formes avec les couleurs tout en dégradé. C’est très joli. J’ai beaucoup aimé ses installations de corde à linge où on voit des vêtements tâchés de peinture. Ces commentaires sont aussi très à propos », affirme Marie, la soixantaine.

Caroline, une jeune femme habituée des œuvres d’Étienne, reconnaît le talent de l’artiste. « J’aime beaucoup l’explosion de couleur. J’aime la capacité d’Étienne à rendre le tout fluide. C’est vraiment original comme exposition ».

Étienne Rousseau, qui a déjà plusieurs projets artistiques à son actif tel que la préparation d’un recueil artistique se prépare à débuter de nouvelles créations bientôt.

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