Raymond Poirier veut plus de transparence sur la qualité de l’air

Le président du Conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Raymond Poirier.Le président du Conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Raymond Poirier. Photo : Gabriel Côté

Le président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Raymond Poirier, déplore le manque de transparence de la part des polluants de la ville de Québec.

Par Estelle Lévêque

Suite aux rapports du CIUSSS de la Capitale-Nationale préparés dans le cadre du projet Mon Environnement, Ma Santé, Raymond Poirier nous fait part de ses commentaires.

Le président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou accueille positivement ces données qui viennent soutenir les préoccupations des citoyens. Ce rapport donne du poids aux recommandations du conseil de quartier, au même titre que le rapport du Groupe de travail sur les contaminants atmosphériques au mois de janvier. Toutefois, M. Poirier déplore un certain manque de transparence dans le portrait global de la qualité de l’air à Québec, et notamment à Limoilou-Vanier-Basse-Ville.

«Actuellement, on a accès à une information partielle ponctuée de zones d’ombres qui seraient éclaircies si les partenaires acceptaient de partager leurs données.» La mise en place de capteurs en temps réel à la sortie des cheminées de l’incinérateur et des cheminées de l’usine Whitebirch serait, par exemple, une action concrète pour pallier cette problématique.

La semaine dernière, Bruno Marchand annonçait la décision de la ville d’élargir ses données sur l’utilisation de poêles à bois au sein des habitations. «La base de la mesure est intéressante, mais elle ne devrait évidemment pas se limiter aux feux de foyers comme telle», déclare Raymond Poirier. 

Des enjeux régionaux et locaux

Les études et enjeux pris en compte dans le dossier de la qualité de l’air sont nombreux. Cette problématique aux causes multiples impacte directement, comme l’indique le rapport MEMS, la santé des citoyens. Le président du conseil de quartier mentionne des difficultés provoquées par un ensemble de responsables, avec un ensemble de conséquences et un ensemble de solutions.

«C’est un coût humain malheureux qui se crée dans cette situation qu’on laisse perdurer. Ces éléments de polluants, on comprend qu’ils sont en partie évitables et qu’ils auraient pu être atténués», déplore-t’il. 

Pour la suite, M. Poirier réclame, pour les citoyens du quartier, que la ville de Québec se place comme un ambassadeur de ce dossier. Celle-ci devra agir pour mettre une pression supplémentaire sur les organisations impliquées. Enfin, certaines actions pourraient être posées par les autorités locales. Par exemple, il considère que les boulevards urbains et l’incinérateur sont des dossiers dont l’impact est direct sur la population de Limoilou, Vanier, Basse-Ville.

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