Muse au Centre Vidéotron : Un concert sans temps mort

Matt Bellamy jouant de la guitareMatt Bellamy du groupe Muse. Photo : Philippe Moussette

Premier de deux arrêts au Centre Vidéotron, Muse nous a offert un spectacle énergique, sans temps mort, rempli d’effets visuels orignaux. Les amateurs de rock se souviendront de ce concert mémorable. Si elle était présente pour présenter Will The People, la formation a été généreuse en jouant plusieurs pièces qui les ont fait connaître.

Par Marie-Claude Boileau

Muse a entamé la soirée avec la chanson Will The People. La pièce rock a galvanisé la foule dès les premières notes. Le tout a été accompagné par des colonnes de feux. De quoi donner le ton à la soirée. 

Les visages des musiciens étaient cachés derrière un masque miroir pour cette première chanson. Ce personnage masqué reviendra tout au long de la soirée, notamment dans des vidéos et la scénographie. 

Hysteria a rapidement suivi gardant les spectateurs debout. Après une courte intro de Drill Sergeant, le trio a chanté Pyscho qui a visiblement permis à plusieurs de se défouler. Et cette séance de défoulement s’est poursuivie avec Pressure. Matt Bellamy et compagnie ont livré avec aplomb les premières pièces ne laissant à personne le temps de souffler. 

Tiré de leur plus récent opus, Won’t Stand Down s’est démarqué par son son très rock. Après une courte vidéo d’un remix de Kill or Be Killed, Muse est réapparu sur scène accompagné par une statue d’une tête cachée par masque miroir tel que porté par les musiciens à leur entrée sur scène. Ils ont ensuite interprété Compliance qui s’est terminé par avec une finale où des banderoles ont été projetés.

Tought Contagion a été chaudement accueilli tandis que la balade Veronica a suivi. Avec Time Is Running Out, Muse nous a rappelé qu’il s’agissait d’une solide pièce. Undisclosed Desires a été jouée au bout de la passerelle dans une version moins rock que l’orignal, mais tout aussi efficace.

De retour sur la scène principale, Matt Bellamy a joué une partie de la Tocade et Fugue en ré mineur de Bach avant de lancer la pièce You Make Me Feel Like It’s Halloween. Madness a été interprété en choeur avec les spectateurs ce qui a donné lieu à un beau moment au Centre Vidéotron. La surprenante pièce We Are Fucking Fucked s’est révélé être un autre moment de défoulement collectif qui a été accompagné de pyrotechnie et de lumières hallucinantes. 

Supermassive Black Hole, pièce bien connue de du répertoire de Muse, a donné lieu à une performance énergique et vibrante grâce aux guitares. Les éclairages ont permis de mettre en valeur la chanson. Plug In Baby, tiré que l’album Origin of Symmetry, s’est distingué par sa vigueur. Uprising a été une belle communion avec le public qui chantait avec beaucoup de coeur cet hymne emblématique tout comme Starlight qui a suivi.

En rappel, le groupe a Simulation Theory Theme, Kill or Be Killed tandis que Knights of Cydonia est venu conclure de façon magistrale cette soirée mémorable. 

Evanescence 

Evanescence a livré une performance énergétique. La formation américaine a présenté plusieurs chansons de leur plus récent album, The Bitter Truth. Ainsi, on a notamment pu découvrir Broken Pieces Shine, Take Cover et Wasted On You.

Aime Lee n’a rien perdu de sa voix ni de son énergie. L’interprète livre avec aplomb chaque pièce. Les percussions et les riffs de guitare sont toujours aussi présents dans les nouvelles chansons. Le tout est en harmonie avec la voix puissante de la chanteuse. Si les rythmes « métal » sont surtout mis de l’avant par le groupe, quelques balades se glissent à l’occasion comme Lithium

2023 marque le 20e anniversaire de la sortie de l’album Fallen. Et pour clore leur prestation, Evanescence a interprété leurs pièces les plus connues. La balade My Immortal a donné lieu à de nombreux frissons. D’abord joué par Aime Lee au piano, les autres musiciens se sont joints pour une finale touchante. Par la suite, Bring Me to Life a conclu de façon magistrale leur partie. 

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