Saint-Jean-Baptiste – Yohann Moucheboeuf, fondateur, guide d’aventure et directeur des opérations pour l’entreprise Quatre natures, nous parle des excursions et du service de location d’équipement à la boutique située au 598, rue Saint-Jean.
Par Mélissa Gaudreault
À la base, l’entreprise offre des excursions avec transport de différents sports à plusieurs endroits à Québec et dans les environs depuis 2016.
Comme les activités de groupe étaient interdites pendant la pandémie, elle s’est réinventée dès la fin de 2019 et a misé sur la location d’équipement de plein air sur réservation, nous explique-t-il.
Les excursions sont de nouveau offertes mais le service de location est toujours présent et populaire.
Le retour des touristes se remarque dans les activités de l’entreprise, surtout depuis la plus récente période des fêtes.
On peut pratiquer une foule d’activités durant toutes les saisons, que ce soit du ski, de la raquette, la randonnée, le camping, le kayak, faire une croisière et plus encore.
On peut même suivre une formation en kayak de mer, d’orientation ou de cuisine en plein air afin d’être autonome pour faire des sorties par nous-mêmes.
Selon le guide d’aventure, on voit de moins en moins de distinction entre la haute (début mai à fin octobre) et la basse (automne-hiver) saison sur le plan de l’achalandage, surtout grâce au retour des touristes et des événements.
« Il y a beaucoup de groupes qu’après leurs congrès ils veulent faire des activités. »
Quatre natures est un partenaire des parcs de la SÉPAQ (ex.: Parc national de la Jacques-Cartier, Station touristique Duchesnay, etc.) dans le secteur des activités guidées.
Photos : Facebook Quatre natures 
Les défis de la pandémie
Le commerce a été énormément impacté par la pandémie au niveau des délais de livraison de l’équipement, de la hausse de popularité du plein air.
« À la fin de la saison avant, on vendait de l’équipement pour le renouveler, puis on en recommandait et on le recevait deux-trois mois plus tard. La première année de la pandémie, on n’avait pas assez d’équipement pour commencer la saison en raison des retards. Maintenant, on revend plus tant qu’on n’a pas reçu notre nouvel équipement et quand on commande, on sait pas quand ça va arriver. » – Yohann Moucheboeuf
L’une des plus gros défis, qui était déjà présent mais qui a été accentué par la covid-19, est que l’équipement est en grande partie fabriqué à l’international, ce qui fait que les délais peuvent parfois être très longs.
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