Les gouvernements sont responsables de la qualité de l’air, selon Jackie Smith

Jackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou. Crédit photo : Francis FontaineJackie Smith, cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou. Crédit photo : Francis Fontaine

La cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou déplore un grand manque de volonté de la part de la ville et du ministère de l’environnement.

Par Estelle Lévêque

Suite à la publication du rapport sur la qualité de l’air à Limoilou initié par le ministère de l’environnement, Jackie Smith souhaite que les gouvernements admettent leur responsabilité dans les changements à mettre en place.

De plus, elle souligne qu’un grand nombre d’informations étaient déjà disponibles avant la publication du rapport, qui les passe en revue. La conseillère municipale de Limoilou se réjouit toutefois des informations apportées au sujet des problématiques liées aux dépassements de normes.

« Pourquoi, avec tous ces dépassements depuis les changements de norme, il n’y a pas eu d’amendes ? Le ministère dit qu’il ne sait pas d’où ça vient, mais son propre rapport dit d’où ça vient», déclare la cheffe de Transition Québec. «C’est vraiment décevant que même le ministère de l’environnement ne soit pas intéressé à protéger l’environnement ou à renforcer ses propres lois», conclut-elle.

Un soutien dans sa prise de position

Toutes ces données rassemblées, à l’initiative même du gouvernement, renforcent et appuient la prise de position de Transition Québec au sujet de dossiers de la ville de Québec. Ainsi, Jackie Smith exige un plan et un échéancier clair de la part du maire de Québec, sur les points suivants.

  • Réduire drastiquement la circulation automobile et le camionnage dans nos quartiers.
  • S’opposer à tout projet autoroutier tel que le 3e lien.
  • Transformer les autoroutes Laurentienne et Dufferin-Montmorency en boulevard urbain.
  • Exiger du Port de Québec qu’il couvre la matière en vrac et ses opérations de transbordement.
  • Augmenter la présence d’arbres et d’espaces verts.
  • Fermer graduellement les fours de l’incinérateur à mesure que la quantité de déchets provenant des résidents de la ville diminue.

« C’est pas les individus qui prennent des décisions pour le Port. C’est pas non plus les citoyens qui créent des incinérateurs ou des quartiers 100% dépendant des automobiles ; c’est la ville. Les gouvernements sont responsables de la qualité de l’air », conclut Mme Smith.

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