À savoir si les efforts fournis par la Ville dans les derniers mois ont été inutiles vu la légère baisse du taux d’appui au projet, le chef de Québec d’abord croit que le maire de Québec a choisi une voie « dangereuse ».
« Le sondage, si tu te mets à le commenter, il faut que tu le commentes quand il est bon comme quand il est mauvais, affirme Claude Villeneuve. Le maire en janvier a choisi de lier de le destin du tramway à une série de sondages commentés par la Ville […] Ce n’était pas une bonne idée. »
Il ajoute « qu’en politique, c’est une erreur de mettre sur un pied d’égalité et de comparer différents sondages faits avec différentes méthodologies ». C’est une voie d’après lui que n’aurait jamais dû emprunter le maire de Québec.
« Que Bruno Marchand ait choisi d’attacher la légitimité du tramway à une série de sondages, je trouve ça excessivement dangereux pour le projet », laisse tomber Claude Villeneuve.
Quant à la légère baisse d’appui au projet, il croit que le maire de Québec essaie « de gérer une situation » qu’il aurait lui-même engendrée lors de la dernière campagne municipale, soit la création d’attentes qui se retrouvent finalement déçues.
Tom Tramway : « une mauvaise publicité »
Claude Villeneuve affirme d’emblée qu’il ne comprend pas la publicité. Il comprend la volonté « de parodier des animateurs de radio ou la perception que le public en a », mais en insistant sur le fait que « leur discours est correct » lorsque c’est un animateur pro-tramway qui parle.
« C’est comme une joke que tu as besoin d’expliquer : c’est pas bon », lance-t-il.
Le chef de l’opposition ne croit toutefois pas que cette publicité qui manque selon lui de crédibilité ait influencé les résultats du sondage révélés aujourd’hui.
« Je ne crois que [les petits bonhommes] aient changé l’opinion de ceux qui s’opposent au tramway », poursuit-il.
Le maire « ne sauve aucun arbre »
Quant aux modifications au projet de tramway que Bruno Marchand estime avoir réussi à accomplir, notamment quant à la sauvegarde des arbres, Claude Villeneuve assure que cet engagement n’est pas réalisé.
« Il ne sauve pas un seul arbre qu’il avait promis qu’il sauverait », déclare-t-il.
Le ratio de 20 arbres plantés par arbre abattu n’a selon lui pas encore fait ses preuves. « On ne sait pas même pas encore si on a l’espace, ajoute-t-il. On ne sait même pas si on a assez de petits arbres, parce qu’il y a un problème d’approvisionnement. »
En somme, c’est d’après le chef de l’opposition « factuellement faux » que l’engagement a été réalisé. « Ce n’est même pas proche », laisse-t-il tomber.
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