Le maire de Québec partira bientôt en mission à l’étranger

De gauche à droite, Catherine Vallières-Roland, membre du comité exécutif responsable des relations internationales, Bruno Marchand, maire de Québec et Sébastien Goupil, directeur du Bureau des relations internationales en point de presse ce mardi 8 novembre. Crédit photo : Sophie Williamson.

La Ville de Québec présente sa Vision des relations internationales dans le cadre de la première mission à l’étranger de Bruno Marchand qui aura lieu dans quelques jours à Paris, Le Havre et Tunis.

La Vision est une création du Bureau des relations internationales ; une première dans l’histoire de la Ville de Québec. Son objectif est avant tout de « souligner l’importance du rôle des relations internationales comme levier incontournable pour le développement, le rayonnement et l’attractivité de Québec ».

De plus, l’essentiel pour la Ville est que ces relations soient « au bénéfice de ses citoyens et de sa communauté ».

Le nouveau directeur du Bureau des relations internationales, Sébastien Goupil, était aussi présent pour détailler la Vision. Monsieur Goupil a notamment été secrétaire général de la Commission canadienne pour l’UNESCO.

La première mission du maire

Bruno Marchand explique qu’il voyagera en classe économique, bien que sur certains vols de nuit, il considèrera la possibilité d’avoir un siège avec davantage d’espace au niveau des jambes, vu sa grandeur.

Somme toute, il souhaite éviter le plus possible les dépenses superflues et voyager à « coût modique ». Par ailleurs, le maire de Québec veut corriger la vision fausse que certains citoyens ont des missions à l’étranger, soit que ce serait « du luxe ou d’aller en voyage prendre du temps payé par la Ville ».

« Il est clair pour moi que c’est un investissement et que ce n’est pas une dépense, poursuit Bruno Marchand. Tout ce que nous faisons doit avoir des retombées directes auprès des citoyens. »

Le but du voyage est d’abord le rayonnement de la Ville de Québec ; soit de montrer « sa pertinence » et de « jouer son rôle diplomatique ».

À Paris, Bruno Marchand aura des rencontres pour discuter des enjeux liés aux deux désignations de Québec, soit celles de patrimoine mondiale et de ville créative de littérature de l’UNESCO.

Une discussion portera aussi sur le « besoin d’établir des relations plus fortes de l’UNESCO avec les villes ». De plus, des rencontres stratégiques seront tenues au sujet de la mobilité, de l’urbanisme, du développement durable et de la reconversion d’édifices.

Au Havre, des échanges sont prévus à propos de l’économie bleue et de l’innovation en matière de territoire portuaire.

À Tunis, Bruno Marchand assistera au Bureau de l’association des maires francophones dont il est le vice-président. « Cette rencontre est importante », précise-t-il. Il travaillera aussi à la mise en place d’un premier protocole pour renforcer la collaboration entre Québec et Tunis.

Finalement, une discussion avec la mairesse Souad Abderrahim au sujet du renforcement du rôle politique et de l’influence des villes au patrimoine mondial est attendue.

Trois axes stratégiques

Les trois axes stratégiques choisis par la Ville pour sa Vision sont « rayonner, apprendre et attirer ». D’abord, le but est que Québec fasse connaître à l’étranger « ce qu’elle a de meilleur à offrir ».

Il s’agit pour se faire de « créer des débouchés » notamment pour les entreprises et les institutions d’enseignement supérieur, les créateurs et les industries culturelles québécoises.

Le second axe concerne la collaboration entre les villes pour « faire face aux défis de plus en plus complexes et pressants, notamment pour s’adapter aux changements climatiques ». La Ville souhaite « demeurer à l’affût des innovations et apprendre des succès et des erreurs des villes ».

« Je ne souhaite pas qu’on réinvente la roue, je souhaite qu’on apprenne de ce qui se fait ailleurs, déclare à cet effet le maire de Québec. Ça suppose un réseau de connaissances, un réseau d’acteurs tissé solidement. » 

Finalement, le but de la Vision est « d’utiliser tous les moyens et les réseaux à la portée de Québec pour assurer son essor ». Cela passe entre autres par le fait « d’attirer des talents, des chercheurs et des entrepreneurs pour venir y travailler et partager leurs expertises ».

Renforcer les relations internationales

Des relations internationales fortes offrent de nombreux avantages selon la Ville de Québec, soit avant tout de servir et de défendre les intérêts de la Capitale-Nationale.

Le but est d’utiliser ces relations comme des « vitrines pour mettre en valeur les atouts et les joyaux culturels, touristiques, économiques et scientifiques ainsi que la qualité de vie » de Québec.

Elles permettront aussi selon le Bureau des relations internationales entre autres de « faciliter le recrutement de talents pour enrichir la communauté et compléter le bassin de main-d’œuvre de la région de Québec ».

Finalement, la Ville de Québec assure qu’elle « travaillera en étroite collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et Affaires mondiales Canada » pour mener à bien ses objectifs.

En 2023, le budget du Bureau des relations internationales est de un million de dollars et finance partiellement les dépenses des missions du maire à l’étranger.

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