La Ville donne 500 000 $ à l’Aéroport Jean-Lesage pour ne pas être une « succursale de Montréal »

vue aérienne de l'aéroport de QuébecVue aérienne de l'aéroport de Québec, Qc, Canada. 17 juillet 2011. Par Sébastien Beaujard

La Ville de Québec verse une subvention de 500 000$ à l’Aéroport international Jean-Lesage pour l’aider à faire de la publicité pour les vols en partance de Québec.

Par Gabriel Côté

Cette somme aidera l’aéroport à mettre en place son plan d’action pour aller chercher les passagers qui se trouvent dans un marché ciblé et qui avaient l’habitude de prendre l’avion ailleurs. 

Concrètement, les fonds accordés serviront à appuyer des campagnes de publicité pour augmenter les vols au départ de Québec, dans l’idée de favoriser une hausse du nombre de destinations et de la fréquence des vols.

« Notre aéroport est l’une des portes d’entrée et de sortie pour notre ville. Pour plusieurs, ça représente une ouverture sur le monde qui devient possible et accessible, pour d’autres, c’est l’occasion de faire fleurir leurs entreprises et d’accueillir le savoir-faire international. La Ville de Québec doit être derrière cette plaque tournante de notre économie. Je suis très heureux que notre administration puisse contribuer au développement de l’aéroport et par le fait même participer activement à notre diversification économique » , a souligné le maire de Québec, M. Bruno Marchand.

Succursale de Montréal

La mesure a été l’objet de discussions lundi soir à la réunion du conseil de ville. La conseillère Anne Corriveau a émis des doutes sur la pertinence d’une telle subvention pour une organisation telle que l’aéroport. « C’est un montant considérable, une subvention de 500 000 $, pour de la publicité pour l’aéroport. Nous, ce qu’on trouve, c’est que ça envoie un bien drôle de message aux petits entrepreneurs qui déposent aussi leurs demandes de subvention pour promouvoir leur projet. C’est là qu’on est mal à l’aise », a-t-elle glissé. 

Le conseiller Pierre-Luc Lachance a répondu qu’il est nécessaire d’appuyer l’aéroport pour le dynamisme entrepreneurial de la région. « Sans ça, on devient, je ne dirais pas un village, mais une succursale de Montréal en termes de capacité de nos entrepreneurs d’aller rayonner à l’international, de capacité de création de liens d’affaires », a-t-il dit. 

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