Départ d’un autre conseiller : Villeneuve n’est pas inquiet pour l’avenir de son parti

tramwayLe chef de l'opposition officielle, Claude Villeneuve, a été choisi comme chef de l'opposition officielle peu après son élection. Photo : Gabriel Côté.

Avec la défection de Claude Lavoie, ce sont maintenant trois conseillers élus sous la bannière d’Équipe Marie-Josée Savard – maintenant Québec d’abord – qui ont traversé la chambre pour rejoindre le parti du maire Bruno Marchand, et ce moins de six mois seulement après l’élection. La situation paraît préoccupante, mais elle n’inquiète pas Claude Villeneuve, qui assure qu’un climat de sérénité règne dans les rangs de son parti. 

Par Gabriel Côté

« L’ambiance est très bonne », confie le chef de l’opposition officielle à la Ville de Québec, qui ne voit pas que du négatif dans le départ du conseiller Claude Lavoie. « On a un conseiller de moins dans l’équipe, mais on fait un gain sur le plan de la cohérence interne du parti », explique-t-il en entrevue. 

« En tant que formation politique, on est en train d’établir notre raison d’être ainsi que notre plateforme. Je trouve personnellement qu’il s’agit de quelque chose de très excitant. Ceux qui ne sont pas intéressés par ce travail de réflexion ne sont plus là », ajoute Claude Villeneuve. 

La tâche de définir des orientations politiques est même en réalité un travail de chaque instant, croit le chef de l’opposition officielle. Pour l’heure, Québec d’abord s’efforce de faire un travail d’opposition « constructive, mais pas complaisante », précise-t-il. « On veut continuer dans la même approche, et on croit que cela est bénéfique pour la ville, et même que ça contribue à rendre le maire meilleur, en le forçant à rendre des comptes ». 

Comme il le fait depuis quelques mois, Claude Villeneuve soutient qu’il « croit fondamentalement au travail de l’opposition », et que ce travail est pertinent et important à la Ville de Québec.

« Nous, ce qu’on croit, c’est que la ville va bien. En arrivant au pouvoir, l’administration a annoncé plusieurs ruptures par rapport à ce qui se faisait avant, sous l’ancienne administration. Mais peu à peu, ils ont été obligés de constater que ces ruptures n’étaient pas nécessaires, ou qu’elles correspondaient tout simplement à des choses qui se faisaient déjà », conclut Claude Villeneuve. 

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