Entendu au Conseil de ville…

Sagesse de l’Orient

La conseillère municipale du district de Neufchâtel-Lebourgneuf, Patricia Boudreault-Bruyère.
Photo : capture d’écran

La conseillère municipale du district de Neufchâtel-Lebourgneuf, Patricia Boudreault-Bruyère, nous a généreusement fait don d’un mot à teneur philosophique, pour clore une intervention visant à remercier les bénévoles de Québec pour leur implication. « En conclusion, un proverbe chinois, qui dit qu’il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses. Je souhaite que tout le bien que vous faites autour de vous vous enveloppe de ce même sentiment. » Mais que sentent les mains des élus municipaux ?

Mains tendues

Le chef de Québec 21, Éric Ralph Mercier.
Photo : Capture d’écran

Politicien d’expérience, le chef de Québec 21, Éric Ralph Mercier, sait que la sagesse durement gagnée au fil des ans lui fera trouver les bons mots pour dire le fond de sa pensée. Nous transcrivons ici un court extrait d’une déclaration faite le 6 décembre, pour l’agrément du lecteur. « C’est rafraichissant ce que j’entends ici ce soir, et j’aime le climat qui règne désormais à l’Hôtel de Ville, M. le maire. Et j’abonde dans le même sens que vous, sur vos propos quant à l’économie locale, quant à nos entreprises. J’abonde également dans le même sens que vous, M. le chef de l’opposition officielle. Vous savez, ma formation politique nous étions engagés à donner de l’oxygène à nos entreprises ici, de Québec, c’est-à-dire un congé de taxes de deux ans. J’ai tendu la main au maire, mais évidemment je suis prêt évidemment à négocier, ou du moins il m’a tendu la main également pour qu’on puisse faire des ajustements. Je l’apprécie énormément, M. le président, M. le maire, de votre main tendue également. » C’est bien que les mains se tendent ainsi, – et à quelle fréquence! –  sur la rue des Jardins. Mais il faudra faire attention pour ne pas se blesser, quand même. 

Laissé pour compte 

La conseillère municipale du district de Robert-Giffard, Isabelle Roy.
Photo : capture d’écran

Interrogée par un citoyen à propos de la présence de son mari et de sa fille dans une publicité du DGEQ pendant la campagne électorale, la conseillère du district de Robert-Giffard, Isabelle Roy, a tenu à rétablir les faits, et a expliqué avec des raisons tout à fait convaincantes pourquoi il n’y a pas eu de conflit d’intérêt. D’ailleurs, sa seule implication dans cette publicité aurait été de donner son accord pour que sa fille manque une journée d’école. Au milieu de ses remarques, Mme Roy a toutefois glissé une drôle de remarque, qui soulève bien des questions. « Cet automne, dit-elle, il ne manquait que mon fils sur les pancartes, dans la ville de Québec. » Pourquoi donc le jeune homme a-t-il été laissé pour compte? Quand pourrons-nous le voir lui aussi sur des pancartes? 

Des complications?  

Après un étourdissant débat à propos d’un avis de proposition pourtant adopté à l’unanimité par les élus, le président du conseil de Ville, Louis Martin, a relevé d’un mot une triste vérité : « c’est plus compliqué quand c’est adopté que quand c’est refusé ».

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