Jean Rousseau courtise le vote canin et félin

Le chef de Démocratie Québec, Jean RousseauLe chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau. Photo : Gabriel Côté

C’est devant le parc canin de la Pente-Douce que le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, a présenté les engagements de son parti pour une politique de la gestion animalière. 

Par Gabriel Côté

« La ville de Québec compte plus de 60 000 chats domestiques, 30 000 chiens, des lapins et d’autres animaux domestiques. Les propriétaires de ces animaux veillent au bien-être de leurs compagnons. Dans notre ville, la coexistence entre les humains et nos amis les bêtes doit être harmonieuse. Ce sont des principes qui guident les pratiques qui seront au cœur de la politique de gestion animalière que je mets de l’avant », a déclaré Jean Rousseau. 

Micropuçage obligatoire

Démocratie Québec propose notamment de rendre obligatoire le micropuçage des chats qui vont à l’extérieur. « Il s’agit d’une manière effective de pouvoir contrôler nos félins », a remarqué le chef du parti. 

Conséquemment, M. Rousseau entend augmenter le nombre de cliniques gratuites par année pour le micropuçage. Il n’y en a qu’une seule sur le territoire de la ville à l’heure actuelle. 

Dans la même lignée, le candidat à la mairie souhaite le maintien et l’amélioration des programmes de Capture-Stérilisation-Relâche-Maintien (CRSM).

Un parc à chien sous les bretelles d’autoroute

En outre, Jean Rousseau a rappelé que la présence de chiens dans les petits parcs fréquentés par des enfants n’est pas souhaitable.

« Trop souvent il y a des maîtres qui laissent leur chien sans laisse aller dans les copeaux de bois où jouent les enfants. Et malheureusement, on sait qu’il arrive que les enfants se mettent des copeaux dans la bouche, et cela n’est pas souhaitable », a glissé Jean Rousseau. 

Le candidat à la mairie propose donc de faire des consultations auprès des conseils de quartiers et des citoyens pour choisir les lieux les plus appropriés pour aménager des parcs à chiens. Il a même suggéré d’en créer un sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency.

« Cet espace doit être occupé. En ce moment, c’est une friche urbaine. Je crois qu’un parc canin est une façon d’occuper l’espace et de le rendre vivant », a expliqué le chef de Démocratie Québec. 

Un centre animalier municipal

D’autre part, Jean Rousseau considère que la société protectrice des animaux de la ville de Québec est un acteur essentiel pour la qualité des services offerts, tout en remarquant que ses installations doivent être améliorées. Il s’est dit déterminé à évaluer l’idée d’une contribution de la ville au finacement de l’agrandissement des locaux de la SPA de Québec, qui deviendrait alors le « centre animalier municipal »

Rousseau déplore l’état du parc canin de la Pente-Douce

Un œil tourné vers le parc canin qui se trouvait derrière lui, M. Rousseau en a profité pour remarquer le caractère inadéquat du parc canin de la Pente-Douce. 

« Les cailloux sur le sol sont trop gros, ce qui fait que les gros chiens de 20 livres et plus se blessent », a-t-il soufflé.

Selon lui, une autre surface devrait être priorisé pour les parcs canins. « Il existe d’autres types de surface, comme les surfaces synthétiques ou la terre battue », a-t-il dit. 

Le vote canin

Lorsqu’on lui a demandé s’il comptait s’appuyer sur le vote canin le 7 novembre prochain, Jean Rousseau a ri de bon cœur.

« Les chiens ont le droit de venir au bureau de vote avec leurs maîtres. Alors, oui, on a une pensée pour eux », a-t-il conclu. 

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