Jean Rousseau souhaite fusionner Québec et Lévis

Jean RousseauJean Rousseau, le chef de Démocratie Québec, devant l'Hôtel de Ville. Crédit photo : Sophie Williamson.

Dans le cadre de la première séance du conseil municipal à l’hôtel de ville ce lundi, Jean Rousseau, chef de Démocratie Québec, clarifie sa proposition de fusion avec la ville de Lévis et exprime ses reproches à l’égard de la campagne électorale de Marie-Josée Savard.

Une fusion Québec-Lévis

Selon Jean Rousseau, un rapprochement avec la Ville de Lévis s’impose. Il suggère de fusionner les deux sociétés de transport dans le cadre d’un 3e lien « exclusivement pour le transport collectif » ainsi que l’intégration des services collectifs (pompiers, policiers, urbanisme et autres).

« C’est fini l’heure de la concurrence économique entre les deux villes, on veut garder nos employés », affirme le chef de Démocratie Québec. « Il s’agit non seulement d’un enjeu électoral, ajoute-t-il, mais aussi d’une vision que je veux mettre de l’avant. »

À la question de savoir si Jean Rousseau aspire à être le maire de Québec ou de Lévis, il affirme qu’il veut être le maire de Québec, « mais dans la perspective d’une ville unifiée ».

« Serais-je le premier maire de cette grande ville ?, demande-t-il, Seul Dieu le sait. Chose certaine, il faut lancer le débat, on est rendu là. »

Selon lui, cette fusion est nécessaire pour que les villes deviennent « plus efficaces économiquement et politiquement ». Il a par ailleurs lancé le défi au maire de Lévis, soit celui d’entrer dans la course pour devenir le maire « de la plus grande ville ». « Ce sera une belle lutte! », ajoute l’aspirant maire de Québec (et Lévis) avec enthousiasme.

Jean Rousseau demande de la retenue à Mme Savard

Jean Rousseau tenait surtout ce lundi à réagir aux multiples présences de Mme Savard auprès du maire. Il cible le défi qui se présente désormais aux électeurs et aux autres candidats comme celui d’être « capable de distinguer ce qui relève de la campagne électorale et ce qui est un point de presse du maire ».

« Je demande un peu plus de retenue, explique-t-il, c’est toujours le maire qui annonce et Mme Savard n’est qu’une façade pour de multiples annonces. Ce n’est pas équitable pour les autres parties. On veut savoir ce qu’il se passe, parce que c’est un avantage indu. »

Jean Rousseau explique que le problème n’est pas l’annonce par rapport au Colisée de la semaine dernière, mais « le fait que cette annonce soit électoraliste ». « Avant, elle n’était pas présente aux points de presse, et là elle est omniprésente, comme par hasard », remarque-t-il.

Selon lui, cette situation « brouille la ligne entre la simple gestion des affaires courantes de la Ville et la politique partisane ». « Oui, elle est présidente, poursuit le chef de Démocratie Québec, mais là c’est systématique. C’est comme de dire « Mme Savard vous présente ça » alors que c’est le maire Labeaume qui tire les ficelles. »

Néanmoins, il explique qu’il est heureux de la reconversion du Colisée. « Le bon sens a triomphé et c’est suite à nos pressions », conclut-il.

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