Peak se réinvente : entrevue avec Michel Labrecque

Homme devant 2 écransMartin Lemay, directeur de la création sonore chez Peak, manipule un logiciel de création audio avec un dispositif de capture de mouvement des mains (Leap motion). Photo : Courtoisie

Saint-Roch — Le 10 janvier dernier, Michel Labrecque est devenu le nouveau président de Peak. Aujourd’hui, l’entreprise spécialisée en conception sonore et en post-production multiplateforme annonce un élargissement de son offre de service. 

« Depuis qu’on s’est installé à Québec en 2015, on s’est mis au diapason de l’écosystème technocréatif local, explique MICHEL LABRECQUE. On pousse de plus en plus vers l’innovation et la technologie. L’offre de Peak sera désormais axée sur la création d’expériences immersives, sans néanmoins que nous délaissions ce qu’on faisait avant. »

En même temps, Peak lance son nouveau site web.

Fondée en 1999 à Montréal, la compagnie a commencé par se concentrer sur la postproduction pour la télévision, et sur la production de jingles pour la radio. Au fil des ans, elle a développé une vaste expertise en audio et en vidéo, si bien qu’elle fait maintenant partie des principaux acteurs de l’industrie. L’entreprise œuvre aussi dans les secteurs du jeu vidéo,de l’animation, de la réalité mixte (AR/VR/XR) et de l’expérience interactive.  

Peak compte de gros joueurs parmi ses clients, dont le Musée national des Beaux-Arts de Québec, Frima, l’Agence Kabane, et le studio d’animation Squeeze, pour n’en nommer que quelques-uns. 

***

Cinq questions pour Michel Labrecque 

Michel Labrecque, président de Peak
Michel Labrecque, président de Peak. Photo : Courtoisie

Quel mot définit le mieux votre entreprise? 

C’est incontestablement le mot expérience. Il renvoie à l’expérience de l’équipe, mais aussi à celle du client ainsi qu’à celle que font nos employés à tous les jours en travaillant avec nous. 

Qu’est-ce que vous aimez en affaires?

Je dirais que c’est le wow factor qui nous donne envie d’avancer. On aime quand les clients sont vraiment impressionnés par le produit qu’on leur livre.

Quels sont les principaux défis de Peak?

Pendant la pandémie, il a été nécessaire de réorganiser les choses afin d’honorer nos contrats. Le télétravail, ce n’est pas évident pour une entreprise comme la nôtre, compte tenu du matériel qu’on utilise quotidiennement au studio. On a dû déplacer de l’équipement chez nos employés, et on est arrivé à livrer la marchandise de cette façon-là.

En général, notre plus grand défi est d’être toujours à l’affût de tout ce qui se fait en son et en image. Il s’agit d’un milieu où les choses vont très vite. Il faut constamment se tenir au courant des innovations et chercher à comprendre les rouages des nouvelles technologies.

Qui sont les entrepreneurs que vous admirez?

Elon Musk et Steve Jobs, parce que ce sont des visionnaires. 

Qu’est-ce qui est le plus important pour Peak?

Ce sont nos employés. On les considère vraiment comme des collaborateurs de l’entreprise. C’est important pour nous qu’ils soient heureux au travail et qu’ils aient suffisamment de défis pour mettre leur talent à l’œuvre. 


Un employé témoigne

Philippe Grant, un pianiste de Québec, travaille chez Peak au studio de Saint-Roch depuis 2018 comme compositeur et concepteur sonore. Il soutient que Peak l’aide à repousser ses limites.

Le pianiste Philippe Grant, concepteur sonore chez Peak à Québec.
Le pianiste Philippe Grant, concepteur sonore chez Peak à Québec.

« Je dois beaucoup à Peak pour mon développement personnel et professionnel, affirme-t-il. La compagnie m’a payé une formation au printemps quand c’était plus calme à cause de la pandémie. Quand on travaille sur un projet, on est toujours invité à y mettre du sien. Nos idées sont écoutées et valorisées, et ça rend l’ouvrage stimulant », conclut le musicien. 

Commentez sur "Peak se réinvente : entrevue avec Michel Labrecque"

Laissez un commentaire

Votre courriel ne sera pas publié.


*


Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.