Où sont les racks à vélos?

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

En fin d’été, je me suis rendu en vélo à deux activités familiales avec ma blonde et ma fille. Nous avons roulé pour aller aux Grands Feux Loto-Québec de même qu’à la Grande foire de Beauce Carnaval à ExpoCité. Certes, il s’agit de petites randonnées faciles. Nous sommes loin de traverser le Zanscar en famille, mais, tout de même, nous faisons notre effort pour diminuer notre production de gaz à effet de serre.

Dans les deux cas, nous avons constaté, une absence totale de supports pour stationner les vélos. Bien sûr, nous n’étions pas les seuls à nous rendre à ces endroits sur deux roues. Le moindre poteau était littéralement investi par les vélos de ceux qui nous avaient précédés.

Juste de même, je trouve ça un peu ironique. Nous vivons dans un monde où l’on encourage chacun à enfourcher son vélo. Un monde où la municipalité impose des pistes cyclables dans des endroits parfois discutables, mais quand les gens passent à l’acte, eh bien, on ne leur propose aucun endroit pour stationner leur bicyclette.

Pire, on retire des espaces de stationnements aux voitures, mais on n’en crée pas davantage pour les vélos, à ce que je constate. Évidemment mon expérience personnelle n’a rien de scientifique, mais elle a une certaine valeur quand même.  

Je souligne également en gras que la Ville a récemment organisé un concours de design de supports à vélo. Elle a donc de bonnes intentions, mais elles ne se traduisent pas encore en actions concrètes, semble-t-il.  

Tant qu’à demeurer dans ce registre, ma fille fréquente l’excellente école Saint-Fidèle à Limoilou depuis trois ans. La distance qui nous sépare de l’école lui permet de s’y rendre à vélo quand la température le permet et que ça lui tente. Elle le fait quand même assez souvent du reste. Elle n’est pas seule. Des dizaines d’enfants font comme elle.

En fait, ils sont tellement nombreux que les deux petits supports à vélos de l’école débordent littéralement. Certains matins, il est difficile de trouver une place pour le sien, alors on l’attache à une clôture. Ça serait dommage que le manque de place dans les «racks» à vélos décourage les élèves de se rendre à l’école en faisant de l’exercice. Les enfants sont proportionnellement les plus grands utilisateurs de vélo pour se déplacer, il ne faudrait pas qu’un manque de support les convainque d’arrêter, non? 

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