Élections fédérales 2019 : Bruno Dabiré, candidat du Parti populaire du Canada

Bruno Dabiré, candidat du Parti populaire du CanadaBruno Dabiré, candidat du Parti populaire du Canada. Photo : Courtoisie

Québec — Dans le cadre des élections fédérales 2019, quelques questions ont été posées à Bruno Dabiré, candidat du Parti populaire du Canada.

Par Chloé Lemon

BRUNO DABIRÉ est originaire du Burkina Faso. Il est arrivé au Canada en 2013 et il vit à Québec depuis ce temps-là. Depuis 2015, il travaille à l’Agence du Revenu du Québec. Il a été vérificateur des impôts au Burkina Faso de 1996 à 2013. Il détient un baccalauréat en administration, une maîtrise en affaires internationales et un master en finance.  

Quel est votre lien avec la circonscription de Québec? 

J’ai beaucoup d’amis qui vivent ici et je venais les voir régulièrement. En parlant avec eux des problèmes de la circonscription de Québec, ça m’a poussé à la représenter afin d’apporter ma contribution.

Pourquoi vous êtes-vous lancé avec le Parti populaire du Canada? 

Initialement, j’étais administrateur dans le comté de Louis Hébert pour le Parti libéral du Canada. Quand la loi sur le cannabis a été adoptée, j’ai démissionné, car c’était contre mes valeurs. Puis, il y a eu la création du Parti populaire du Canada. Alors, je me suis tourné vers ce parti, parce qu’il prône des valeurs qui sont les miennes, comme le respect et la responsabilité. 

Quels sont, selon vous, les enjeux majeurs dans la circonscription de Québec? 

Le premier enjeu est la qualité de vie des résidents qui s’explique par la faiblesse des revenus des résidents et par la faiblesse de la qualité de vie des aînés. Le Parti a des mesures relatives à la diminution des taux d’imposition. Il souhaite exonérer la tranche de revenus entre 0 et 15 000 $. La tranche entre 15 000 $ et 100 000 $ serait imposée de 15 %. La tranche supérieure à 100 000 $ serait imposée de 25 %. Comme ça, les résidents se retrouveront chaque mois avec un revenu supplémentaire, ce qui va améliorer leurs conditions de vie. Le deuxième enjeu est la question de la gestion de l’offre. Celle-ci touche principalement les produits tertiaires nécessaires, comme le lait et les œufs. En abolissant ça, chaque résident se retrouvera avec 400 $ de plus par an dans les poches. 

Comment entrevoyez-vous l’engagement du gouvernement fédéral dans le projet de transport structurant de la Ville de Québec? 

Nous préférons abandonner certaines impositions au profit des différentes provinces pour que chaque province puisse s’occuper particulièrement de ça.  Tous les investissements dans la Ville de Québec devraient être financés par les Québécois. 

Si vous êtes élu le 21 octobre, quelle serait votre priorité?

Ma première priorité serait l’abolition de la gestion de l’offre, car ça pourrait permettre aux résidents d’avoir immédiatement plus d’argent dans leurs poches, ce qui contribuerait aux conditions de vie. Ma deuxième priorité serait la reconnaissance des diplômes, surtout du côté des immigrants, pour leur permettre une meilleure intégration sur le marché du travail. Certains diplômes universitaires, comme un baccalauréat au Burkina Faso, sont considérés ici comme un diplôme de secondaire 5. Je suis d’accord que c’est une compétence provinciale, mais ça touche les résidents de mon comté.

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