Rembourrage Boulay: L’art de la seconde chance

Rembourrage Boulay: L’art de la seconde chancePhoto : Courtoisie

Beauport — Dans une époque qui rime avec surconsommation, Chantale Lefebvre de Rembourrage Boulay navigue à contre-courant. Elle redonne vie à des meubles depuis maintenant plus de 20 ans.

Par Katia Lavoie

Il existe encore des gens qui désirent garder leur mobilier longtemps. À preuve, au moment de l’entretien, CHANTALE LEFEBVRE et son nouveau conjoint GUY BOULAY avaient une liste de clients qui s’étirait à juin. «On a un set à faire toutes les semaines», précise Mme Lefebvre. Habituellement, un achalandage similaire se poursuit jusqu’en décembre et c’est sans compter les autres tâches. D’autres commerçants les réfèrent également.

De Chicoutimi à Québec

Si Québec peut compter sur les talents de ces deux entrepreneurs, il n’en a pas toujours été ainsi. Rembourrage Boulay trouve ses racines à Chicoutimi puisqu’il y a été fondé en 1995. À l’époque, Mme Lefebvre et son conjoint ont décidé de s’allier pour créer l’entreprise. Ils se complétaient très bien; elle est couturière et lui, rembourreur. Elle avait auparavant travaillé pendant presque cinq ans chez Rembourrage Chicoutimi jusqu’à ce que la compagnie ferme. Puis, elle est entrée en poste pour Pyrotek. Une maladie professionnelle l’a cependant freinée. Rembourrage Boulay a ensuite pris toute la place.

Le décès du mari de Mme Lefebvre en 2007 l’a poussée un an plus tard à un grand changement. «Je suis montée à Québec pour m’aérer, mais je n’ai jamais fermé», raconte-t-elle. Elle oeuvrait de concert avec certains magasins comme Tanguay pour honorer les garanties prolongées.

Elle a depuis toujours continué dans cette branche qui la passionne. «J’aime le challenge de refaire un meuble au complet, de le réparer et de le remettre à neuf», souligne-t-elle. Cet intérêt transparait jusque dans le service à la clientèle qui reçoit bien souvent son meuble presque la même semaine. Le contact humain fait aussi partie du succès. «Les gens téléphonent et ne tombent pas sur une boite vocale. Ils n’en reviennent pas», ajoute-t-elle.

Même si l’entreprise située au 3582, boulevard Monseigneur Gauthier a traversé des épreuves, Mme Lefebvre a évolué à l’image de sa mission : elle a trouvé l’amour dans sa seconde vie.

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