Les Trois Accords et la Joie d’être gai

Les Trois AccordsLes Trois Accords. Photo : Le petit russe

C’est à dos de licorne que Les Trois Accords sont de retour pour ce 5e album : Joie d’être gai. Rencontre avec le chanteur Simon Proulx et le batteur Charles Dubreuil.

Par Tanya Beaumont

Il n’y a pas eu de véritable pause pour la création de l’album. Qu’est-ce qui a été le plus difficile?

SP : Ce qui a été le plus exigeant ce n’est pas tant l’écriture, mais la production. Elle s’est faite au printemps et à l’été et c’est là qu’on a le plus de spectacles. Gus Van Go, notre réalisateur, ses studios sont à New York donc il a fallu faire ça entre là-bas et Montréal et à travers l’organisation de notre festival (de la poutine).

Comment ça fonctionne quand Simon vous apporte les textes?

CD : Ce n’est pas un mode d’approbation. Souvent, Simon nous présente les chansons pas mal achevées avec guitare-voix et après, on travaille ensemble. Il y a quand même une présentation. Simon est assez théâtral! Des fois, il y a des chansons dont ça fait 3 mois que l’on travaille dessus. Nous sommes très excités parce qu’on a hâte d’entendre les tounes! Mais on n’a pas des sièges qui tournent comme à La Voix pour approuver!

SP : J’anticipe la réaction des gars. Je leur checke la face pendant que je joue. J’essaie de voir s’ils trouvent ça drôle, s’il trouve ça cool. On est tous au courant de ce qu’on a fait dans les 10 dernières années… sauf Alexandre, il avait l’air absent pendant la 3e tournée… Mais on est tellement proche que j’ai hâte de voir leur réaction.

Votre musique a toujours été rock, mais cette fois, on sent une certaine esthétique.

CD : Ça fait longtemps que Gus veut qu’on aille par là. L’écriture des tounes fitait avec le son. Il y a des bouts presque Guitar Hero. Alex a de bons solos. C’est un vrai album de rock et on avait un bon réalisateur pour ça.

Le spa et les soins du corps sont très présents sur l’album (J’épile ton nom, j’ai un massage pour toi, L’esthéticienne, C’est pas facial). Pourquoi?

CD : C’est juste des mises en situation qui sont l’fun. C’est une intimité qu’on en rarement avec des gens. Il y a assurément dans la mise en place de ces chansons-là, ce sentiment d’intimité weird avec un inconnu. C’est une belle mise en scène pour parler d’amour.

On retrouve sur Joie d’être gai, le troisième volet de La nuit de la poésie. Était-ce destiné à être une trilogie ?

SP: Quand on en a fait deux, on savait qu’on ferait trois et l’on savait que ça serait St-Bruno. La mélodie de St-Bruno a été composée il y a longtemps, dans la période de Dans mon corps. Donc oui, ça fait longtemps qu’on sait.

Avez-vous déjà pensé au spectacle?

CD: Lundi (21 décembre), c’est notre premier meeting! Lorsqu’on a fini la dernière tournée, on était six sur scène avec deux percussionnistes. C’était cool. Pour la prochaine, on s’enligne pour être les quatre boys sur scène.


Les Trois Accords seront en spectacle le 16 avril à l’Impérial Bell.

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