Quoi qu’on dise: Les Spice Girls du Carnaval

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

Je trouve que ramener les duchesses au Carnaval a été une très bonne affaire. Contrairement à certains, je ne vois pas là de symptôme profond de la dégradation de l’image de la femme. Les filles sélectionnées respirent simplement la joie de vivre et dynamisent de leurs présences les activités. Certains les voient, à tort, comme des espèces de «Spice Girls» quétaines et stéréotypées. Au contraire, ce sont juste des ambassadrices qui épicent et colorent un peu la fête.

Il faut voir la commotion que leur arrivée cause sur les sites d’activités carnavalesques pour s’en convaincre. Tout le monde veut se faire photographier avec elles. La semaine dernière sur la 3e Avenue, même les sérieux ministres Agnès Maltais et Jean-François Lisée voulaient se faire voir près d’elles. Les pauvres politiciens ne faisaient tout simplement pas le poids face à la simplicité des jeunes femmes. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on dirait même que leur présence enlève de la pression sur les épaules de notre Bonhomme national. Je le trouve plus souriant et plus blagueur que jamais en entrevue cette année. La pauvre créature s’ennuyait sans doute et se trouvait bien seule avant le retour des duchesses. Bref,  le Carnaval a vraiment fait un bon «move» en les ramenant. C’est tout bon!

Autre bon choix, celui de transporter la fête sur les différentes artères commerciales. Ça permet à un paquet de gens qui n’avaient pas le goût d’aller se battre pour des places de parking en haute-ville de participer. Ce qui est moins «le fun» c’est que le Carnaval ne contribue pas financièrement à ces initiatives locales, mais bon, au moins les gens s’approprient la fête et ça, c’est très bon signe. Le Carnaval est vraiment une activité de participation, alors c’est notre présence à tous qui va faire que ça fonctionne et que ça ne se limite pas à un enclos pour enfants sur les plaines d’Abraham.

Pour que le Carnaval reprenne sa place comme fête #1 dans le cœur des gens de Québec, il faudrait en venir à ce que pratiquement tout le monde porte sa ceinture fléchée ou son effigie durant les deux semaines de l’évènement. Admettons que ça ne nuirait pas que les ceintures et les effigies en question soient plus accessibles. En visitant le site carnavalesque de la 3e Avenue, je n’ai pas été en mesure de m’en procurer, moi qui pourtant ne demandais que ça.

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