Quoi qu’on dise: L’escalier zombie

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

Je circule souvent en bas des fameuses bretelles de l’autoroute Dufferin. Dernièrement, le fait de voir la structure qui servait à la compétition de snowboard m’a encore fait rêver. Il me semble qu’il faudrait bien faire quelque chose avec cet endroit-là.

Il y a quelques années, le maire L’Allier avait proposé d’occuper cet espace, qui ressemble au plateau de tournage d’un film de morts-vivants, par un escalier gigantesque surmonté d’une oeuvre d’art. Des plans et esquisses avaient même été réalisés. Le projet avait alors été perçu comme un peu snob, puis avait été rejeté par la population. En plus, il avait été ridiculisé par les animateurs radio André Arthur et Jeff Fillion, ce qui n’avait pas aidé, avouons-le.

Pour ma part, je confesse lui avoir découvert certaines vertus, à ce projet. En fait, il s’agissait d’un immense escalier qui aurait assuré un lien symbolique entre la haute et la basse-ville et qui aurait été pimenté d’un parc à sa base. L’endroit serait ainsi devenu plus invitant et une certaine vie aurait pu s’y développer. Par beau temps, musiciens et vendeurs auraient pu s’y installer. En plus, ça aurait favorisé la marche entre les deux paliers de la ville. En fait, tout ce projet n’aurait été que positif à mon humble avis et aurait constitué un magnifique trait d’union entre Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste.

Toujours est-il que je pense qu’on serait mûr pour le ressusciter, ce projet. Certes, il faudrait accoucher d’une version plus modeste. Ça pourrait se faire en bois ou en ciment, mais ça rendrait définitivement ce coin, un peu zombie, beaucoup plus intéressant. Je ne sais pas comment ça coûterait, mais construire un escalier, ça ne doit pas être si pire alors, ça vaudrait bien la peine de l’évaluer, non? Anyway, à part le Snowboard Jamboree, il n’y a jamais rien à cet endroit.

Alors, qu’est-ce qu’on attend au juste? Je rêve d’aller m’y asseoir avec un bon livre en fin de journée, alors le soleil du printemps me chauffe la face.

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