Questions à Nico Panagiotopoulos du restaurant Déli-Grec

Nico Panagiotopoulos du restaurant Déli-GrecNico Panagiotopoulos du restaurant Déli-Grec. Photo : Martin Claveau

Le Déli-Grec fait la joie de sa clientèle avec ses pitas, ses souvlakis et ses pizzas depuis maintenant quinze ans. Nous avons discuté avec l’artisan, fondateur et propriétaire de cette véritable institution de la Basse-Ville : Nico Panagiotopoulos.

Comment a débuté ton aventure?

Il y a 15 ans, nous avons pris la décision d’ouvrir un simple comptoir dans la tabagie de mon père Dimitri, sur la rue de l’Alverne en Haute-Ville. Au départ, nous faisions surtout de la livraison. Avec le temps, notre réputation s’est développée et nous manquions un peu d’espace. J’ai pris la décision de faire l’acquisition de la bâtisse que nous occupons maintenant sur la rue Saint-Bernard, il y a cinq ans. Depuis, nous avons énormément progressé et ajouté pas mal de choses sur notre menu.

Qu’est ce que tu aimes du fait d’être ton patron?

La liberté et l’indépendance que ça me procure, mais il ne faut pas avoir peur d’y mettre les heures, car c’est très demandant.

Justement, combien d’heures par semaine travailles-tu?

Je dirais une cinquantaine. Mais comme j’ai emménagé au-dessus du restaurant, je suis toujours disponible lorsque survient une situation inattendue. Le seul hic, c’est que c’est parfois difficile de décrocher.

Combien de personnes emploies-tu?

Dix, soit deux cuisiniers, deux livreurs et six personnes sur le plancher, sans oublier ma partenaire et conjointe Johanne qui me donne un fier coup de main. Je touche du bois, car j’ai présentement la meilleure équipe que je n’ai jamais eue depuis le début, alors j’espère que ça va durer.

Y a-t-il des choses que tu n’aimes pas du fait d’être restaurateur?

La paperasse, c’est assez impressionnant ce qu’il faut remplir pour satisfaire les deux paliers de gouvernement. Je trouve que c’est un peu exagéré, mais ça doit être un mal nécessaire, je suppose. Avec les nouvelles normes du ministère du Revenu, ça devient plus complexe pour les restaurateurs. Le seul bon côté, c’est que ça va contribuer à éliminer les fraudeurs et ceux qui font beaucoup de noir, ce qui est une bonne chose à mon avis.

Souhaiterais-tu ouvrir une autre succursale?

Éventuellement, ça pourrait m’intéresser, mais il faudrait que j’aie un associé fiable, en qui j’aurais pleinement confiance, car  je crois qu’il faut être présent dans le domaine de la restauration. Ça nécessiterait la création d’une cuisine centrale pour les deux établissements et quelques ajustements, mais ça pourrait arriver d’ici quelques années. Qui sait?

D’autres projets?

Apporter des améliorations à au menu du Déli-Grec et continuer à bien servir ma clientèle qui se fait de plus en plus nombreuse. Je tiens d’ailleurs à remercier les gens de nous faire confiance depuis 15 ans, ça me fait chaud au coeur.

Pour voir le menu du Déli-Grec, consultez leur site Web.

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