Marché de Noël de l’ACSA : attendu et grandissant

Marché de Noël de l’ACSA : attendu et grandissantPhoto : Jasmine Tremblay-Bouchard

Limoilou — Le Marché de Noël organisé par Adoption Chats sans abri (ACSA) se tiendra le 30 novembre au Centre communautaire Mgr-Marcoux, situé au 2025, rue Adjutor-Rivard. L’évènement-bénéfice prend de l’ampleur cette année en accueillant 25 artisans.

Par Jasmine Tremblay-Bouchard

Dans les locaux de l’ACSA, LUCILE PICARD, femme d’affaires et fondatrice du marché, MARIANNE LAROUCHE, présidente du conseil administratif, et ROXANNE CROTEAU, administratrice, sont réunies. Elles parlent du succès du marché de Noël. «Cette année est la plus importante jusqu’ici. Le Centre Mgr. Marcoux nous offrait la possibilité d’avoir une plus grande salle. On a contacté plus d’artisans», souligne Mme Larouche.

Visibilité des artisans émergents 

«Nous payons la salle nous-même et c’est gratuit pour les exposants. Ça nous permet d’encourager des artisans qui auraient de la difficulté à se permettre un marché de Noël régulier ou qui sont en démarrage d’entreprise», mentionne Mme Croteau. «On garde aussi deux ou trois tables pour l’ACSA. Tous les profits de ces tables vont directement à l’association», ajoute Mme Larouche. L’argent amassé sert pour l’ensemble des dépenses quotidiennes, tant vétérinaires qu’administratives. L’an dernier, 3 230 $ ont été recueillis. 

Depuis 2012, le marché a eu lieu dans différents centres grâce à l’initiative de Mme Picard, active dans le domaine des affaires. «Nous sommes une grande famille, tout le monde se parle, il n’y a pas de compétition entre artisans, c’est une journée plaisante pour tout le monde», dit-elle avec enthousiasme. Les visiteurs trouveront des produits corporels, des accessoires, des articles pour animaux et plusieurs autres idées de cadeaux confectionnés à Québec. 

Soigner et contrôler les chats

Dans le contexte où l’euthanasie n’est plus considérée comme la solution d’usage pour contrôler les populations de chats errants à Québec, l’ACSA s’inscrit dans cette démarche. Aucune euthanasie n’est pratiquée tant que des soins vétérinaires peuvent rescaper un chat. 

Avec des frais d’environ 15 000 $ par mois, l’organisation dépend des dons et des revenus des différentes activités caritatives organisées. Des partenaires vétérinaires contribuent aussi à leur mission.

Aucune subvention ne leur est remise. Des bénévoles provenant de services de réinsertion sociale sont mis à contribution pour œuvrer au sein de l’organisme. De nouveaux programmes ont également été instaurés cette année.

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