Un 1er album pour The Johans

The JohansPhoto: Courtoisie

Le duo The Johans, formé de Cynthia Larouche et d’Émilie Rochette, lançait récemment leur premier album, 56/62.

Par Tanya Beaumont

Si personne de vous deux ne s’appelle Johan, d’où vient le nom de groupe?

Nos mères s’appellent Johanne! Et même avant, on était trois dans le groupe et sa mère aussi s’appelait Johanne!

Et le titre de l’album? C’est aussi un clin d’œil?

Oui, 56 et 62, ce sont les années de naissance de nos mamans! Même la pochette, c’est une photo de famille de la mère d’Émilie. On a décidé de jouer la totale!

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer de la musique folk ensemble?

On s’est rencontré au Cégep. On a fait bien des styles différents, dont du gros rock et de l’électro rock. Et lorsqu’on est tombé en duo et que Émilie s’est acheté un banjo, ç’a vraiment défini notre son. On écoute plein de style de musique, pas juste du folk. C’est pour ça qu’on a beaucoup oscillé. D’ailleurs, sur le EP, on peut entendre nos différentes influences.

Et pourquoi cette sonorité de folk des années 50?

C’est les trucs simples. Ce sont souvent les meilleurs. On ne réinvente pas la roue, ç’a déjà été fait. Mais d’essayer de revisiter le style, sans le faire comme dans ces années-là, mais pas trop actuel non plus. Que ce soit intemporel. C’est sûr que le EP, il y a beaucoup d’ajouts, c’est full band, mais en spectacle c’est plus intime.

De quelle manière composez-vous vos chansons?

On fait beaucoup d’improvisation et on enregistre tout ce qu’on fait. Nos chansons n’ont pas vraiment de structure. Souvent, il n’y a pas de refrain. C’est peu bizarre, mais nous, on se retrouve là-dedans. Ça complique un peu les choses quand un autre musicien vient jouer avec nous, mais c’est notre univers!

Vous avez eu l’occasion de jouer à Toronto lors de la Canadian Music Week…

Notre producteur, Les Handclaps records, nous a apporté cette opportunité. On était vraiment surprises parce qu’on n’avait pas d’album ni rien. C’était génial comme expérience, notre première fois hors Québec. On chante en anglais donc on s’exporte bien. On y allait pour le plaisir et voir s’il y avait des occasions, mais on n’avait aucune attente. C’est un gros festival, on voulait juste avoir du plaisir.

Comment avez-vous rencontré Les Handclaps?

On a fait il y a deux ans l’émission Faites comme chez vous à TVA. Et la seule fois où ils ont regardé l’émission, c’était nous! C’est des gens de Montréal donc on n’a pas mal travaillé à distance, mais ils ont apporté beaucoup à l’enregistrement, dont plusieurs musiciens comme Guy Bélanger à l’harmonica.

Pour des informations supplémentaires, visitez le site Web du groupe The Johans.

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