Beauport — Bien connue dans les communautés web et entrepreneurial, Kim Auclair vient de lancer son propre livre intitulé Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires. La jeune femme de 32 ans souhaite ainsi partager son parcours et ses expériences et inspirer ceux qui aimeraient se lancer en affaire. Le Carrefour l’a rencontré dans son espace de coworking Niviti.
Par Marie-Claude Boileau
Pourquoi lancer un livre?
Il y a deux raisons. Les livres d’entrepreneurs sont souvent écrits des gens qui ont un certain succès. Ils vont profiter de leur grande visibilité dans les médias. C’est très inspirant, mais je voulais montrer un modèle accessible pour les plus jeunes de 18 à 30 ans. Je n’ai pas un million de chiffre d’affaires ni une grosse entreprise, mais je peux inspirer sur comment se partir en affaire. Je veux aider les jeunes à passer à l’action, à arrêter d’attendre d’avoir la bonne idée. La deuxième raison est que j’ai mis de l’avant mon côté professionnel et moins mon côté humain. Quand on me rencontre en personne, je suis quelqu’un de dynamique. Mais c’est difficile de le transmettre par écrit. J’ai voulu montrer une autre facette de mon histoire.
Qu’est-ce que tu y racontes?
Je parle de chaque phase de mon parcours, de mes échecs, de ma surdité, de mes liens familiaux et du mentorat et ses impacts sur ma vie. J’explique aussi comment on peut avoir un mentor, comment on peut se développer par soi-même et ce que les jeunes peuvent faire pour acquérir des compétences. Je souhaite amener les jeunes à se débrouiller par eux-mêmes et ne pas attendre que quelqu’un vienne nous aider. C’est assez important.
Lorsqu’on est un jeune entrepreneur, n’est-on pas frondeur, fonceur, sûr de soi?
Oui, mais le but c’est de créer son propre chemin. Moi, je n’ai pas suivi tous les conseils à la lettre. Mon chemin a été plus long à certains moments parce que j’ai préféré passer à gauche ou à droite. Mais chaque fois que je passais une étape, je sentais que je l’avais mérité. Quand j’ai engagé ma première employée, je me sentais fière. Je le méritais, car j’avais travaillé pour ça. Souvent, il y a des gens qui obtiennent une grosse somme d’argent et vont engager. Mais parfois, quand on n’a pas besoin autant d’argent, on va sauter des étapes pour aller plus vite et l’on va oublier le sens du pourquoi on fait les choses. J’y accorde une importance. C’est ça qui fait que je peux apporter, un point de vue sur chaque étape. Ça ne veut pas dire que j’ai raison. Je partage ton expérience.
Quand es-tu allé chercher du mentorat?
En 2002, j’avais 17 ans et je suis allée sur Academos parce que je voulais devenir graphiste ou infographiste. C’est là où tout a commencé. C’est plus tard lorsque j’ai commencé ma première entreprise que l’entreprenariat est arrivé dans ma vie. Encore là, je n’avais pas l’impression d’être une entrepreneure, mais une graphiste. J’avais inscrit mon entreprise dans un concours et il y a un juge qui est venu me parler en privé. Il m’a dit que j’étais une entrepreneure, que j’avais des qualités et des expériences qui allaient dans ce sens. Il est devenu mon mentor par la suite.
Où acheter son livre?
Le livre de Kim Auclair, Dans la tête d’une entrepreneure – mes débuts en affaires, est publié aux Éditions Propulse, une jeune maison d’édition. On peut commander le bouquin via son site web. Une version numérique sera aussi disponible sous peu.
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