La pièce présentée au théâtre La Bordée imagine un Québec souverain, après un troisième référendum gagnant, fier et prêt à célébrer son histoire.
Xavier Renald
« Ce n’est pas une pièce qui milite pour la séparation du Québec, précise Jean-Philippe Baril Guérard, l’auteur de la pièce. Le vrai sujet, c’est l’impossibilité de s’entendre sur ce qu’on célèbre », poursuit-il.
Un nouveau jour, qui sera présenté du 28 octobre au 22 novembre, est l’histoire d’un groupe de quatre concepteurs qui ont comme mandat d’organiser le spectacle de célébration du nouveau pays au lendemain d’une victoire référendaire. Le problème est que les quatre visionnaires ne s’entendent pas sur le contenu du spectacle censé rassembler le peuple du nouveau pays.
« Quatre personnes, un mandat clair, un budget illimité… et pourtant : le néant. Parce qu’avant de vendre une idée, encore faut-il savoir ce qu’on vend. Et c’est là que le malaise s’installe. »
Jean-Philippe Baril Guérard, auteur de la pièce
Dans ce huis clos théâtral, les égos s’affrontent, les visions s’entrechoquent et les frustrations s’accumulent. Les spectateurs auront droit à une comédie satirique qui explore les paradoxes, les clichés et les malaises liés à l’identité québécoise.
La distribution réunit Juan Arango, Sophie Dion, Danielle Le Saux-Farmer et Réjean Vallée. Ils incarnent ceux en charge de la conception du spectacle-célébration. Michel Nadeau, directeur artistique de La Bordée, s’est chargé de la mise en scène.
Commentez sur "Un nouveau jour : une comédie politique souligne les 30 ans du référendum de 1995"