Ça fait plusieurs, plusieurs fois qu’on me fait cette remarque : « je ne sais pas pour qui voter. Peux-tu m’aider à trancher? »
Une chronique de David Lemelin
Ça s’explique de toutes sortes de façons, notamment par les candidats en place. On peut les trouver un peu beiges, ne pas les apprécier… peu importe vos raisons, il reste que l’élection municipale ne semble pas déchainer les passions.
Conséquemment, bien du monde se demande pour qui voter…
D’abord, vous avez le droit de ne pas vous y intéresser. J’essaie d’attirer l’attention des gens en faveur de la politique et des élections, mais le prix à payer de la liberté en démocratie, c’est le droit légitime de ne pas s’y intéresser. C’est pourquoi je m’oppose au vote obligatoire. Ne pas voter, c’est signifier quelque chose. Il faut en tirer les conclusions utiles.
En revanche, ça ne m’empêche pas de vous motiver à faire un TOUT PETIT effort. Vraiment. Plus facile que jamais. Chaque formation publie sa plateforme (les engagements, les promesses…) et chaque candidat fait connaitre ses engagements. Ça nous dit ce qu’ils priorisent, ce qu’ils veulent faire, les valeurs qui les animent. Allez sur Google et écrivez le nom de la formation, du candidat… et lisez. C’est facile de même. Plusieurs ont fourni des efforts sincères pour faire des propositions qui tiennent la route.
Donc, je ne vous dirai pas pour qui voter… je vous encourage à comparer. Faites-le. Suivez vos valeurs, voyez qui répond à vos préoccupations, vos priorités et choisissez en fonction de ça. C’est l’idéal. Nous sommes chanceux, il n’y a pas de parti unique et de simulacre de démocratie. Le vote est libre.
Toutefois, quand on regarde qui mène dans les sondages et que ça nous entraine dans un vote stratégique (pour l’appuyer ou espérer le faire battre), c’est assez moyen. C’est légal… mais c’est décevant. Parfois, c’est inévitable, pour éviter la catastrophe, mais bref… au-delà des scénarios hypothétiques, pourquoi ne pas favoriser le vote… qui vous correspond pour vrai?
Lisez… c’est même pas long! Les infos sont présentées simplement. Lisez et comparez, puis… votez.
En connaissance de cause. L’esprit clair. C’est vraiment l’idéal.
Et si vous choisissez de ne pas lire et ne pas voter, c’est votre droit. Je pourrais vous taquiner en disant que ne pas voter est un vote, car on en tire des données qui permettent d’analyser la situation.
Mais, puisque je vous encourage à voter, ne vous abstenez pas par paresse. Ce n’est pas long, c’est même pas compliqué. Quelques clics, un peu de réflexion… et vous allez voter avec le sourire aux lèvres.
En tout cas, mettons…
Quant à savoir mes prédictions? Ce sera pour un autre texte…
Bon, on va lire les plateformes? Dans trois, deux, un…
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