Ce soir, le Centre Vidéotron a vibré au rythme du métal à travers trois groupes aux ambiances distinctes. En premières parties Loathe et Gojira et en tête d’affiche : Korn.
Par Juliet Nicolas
Le groupe britannique Loathe a lancé les hostilités avec un set court mais efficace. Leur mélange de metalcore et d’ambiances plus atmosphériques a installé une tension palpable dans la salle. En somme une bonne entrée en matière qui su a capté l’attention du public.
Gojira : technique et puissance
Puis est venu le tour de Gojira, formation française reconnue à l’international pour son metal engagé et technique. Leur prestation était à la hauteur de leur réputation : précise, puissante, et portée par une maîtrise scénique impressionnante et une pyrotechnie spectaculaire.
Le groupe, récemment mis en lumière lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris avec leur titre Mea Culpa, a enchaîné avec une tournée des festivals européens.
Visiblement heureux de partager la scène avec Korn pour le Kanada Tour, Gojira a également réaffirmé ses engagements écologiques. « On est tous ensemble dans le même bateau, notre planète il faut bien s’en occuper », a lancé le groupe, en écho à son titre Another World,
Les titres comme Stranded, Silvera ou Amazonia ont également résonné fort dans le centre Vidéotron, plein à craquer. Le public, déjà bien échauffé, a répondu avec ferveur.
Korn : brut et direct
Enfin, le groupe Korn est monté sur scène, pour leur deuxième date de leur tournée Kanada 2025. Le groupe californien, pionnier du nu metal depuis les années 90, a livré un concert sans détour. Fidèle à ce que ses fans attendent d’eux. C’est-à-dire des riffs tranchants, un son abrasif et une énergie brute qui ne faiblit pas.
Dès les premières notes de Blind, la salle a explosé. Les mosh pits se sont alors formés presque instantanément dans la fosse. Le chanteur et leader, Jonathan Davis, toujours aussi habité, a enchaîné les classiques avec une intensité intacte. Shoots and Ladders introduit par sa cornemuse emblématique, Coming Undone, Twist Transistor, les morceaux phares étaient là. Tous, portés par une foule compacte et réactive.
Comme à son habitude, Korn mise sur l’impact : éclairages agressifs, fumée épaisse, et une scénographie tendue, sans fioritures et longs discours. Le groupe a conclu en beauté avec Freak on a Leash, acclamé comme il se doit.
Une soirée bien construite, avec une montée en puissance logique : Loathe pour poser l’atmosphère, Gojira pour la technique et Korn pour l’explosion finale. Le métal a définitivement encore de beaux jours devant lui.

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