Ce soir, au Grand Théâtre de Québec marquait le retour attendu de Hommage à Metallica Symphonique. Porté par AnesthesiA et l’Orchestre symphonique de Québec, le spectacle a revisité les grands titres du groupe californien, dans une formule à la fois audacieuse et maîtrisée.
Par Juliet Nicolas
Une rencontre entre deux mondes
Pour la septième fois, le Grand Théâtre de Québec accueillait ce soir Hommage à Metallica Symphonique, dans une version entièrement renouvelée centré sur les années 1983 à 1999. Et revisitait des titres emblématiques comme Master of Puppets, One et The Unforgiven.
Sous la direction d’Olivier Hébert, une cinquantaine de musiciens de l’Orchestre symphonique ont donné le ton dès les premières mesures. Ils ont ensuite été rejoints par les musiciens Anthony Hadjedi, Éric Leblond et Christian Labonté. Ainsi que par la voix puissante de François Laverdière, fidèle à l’esprit du groupe original.
Les guitares électriques et les lignes de basse se sont ainsi accordées aux cordes et aux cuivres, dans une fusion métal-symphonique maîtrisée.
Une ouverture de saison éclectique
Dans le décor feutré de la salle Louis-Fréchette, entendre Metallica joué par un orchestre avait de quoi surprendre. Pourtant, le contraste fonctionne et l’ensemble est cohérent. Certains spectateurs portaient même des chandails de tournée du groupe, véritable clin d’œil à son univers original.
Avec ce spectacle, le Grand Théâtre confirme sa volonté d’ouvrir sa programmation à des propositions hybrides. À la fois accessibles et exigeantes.
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