Marie-Claude Boileau
Katy Perry a offert un spectacle étourdissant grâce à une scénographie haute en couleur. Un concert qui en a mis plein la vue aux spectateurs. La chanteuse, connue pour sa pop sucrée, était de passage vendredi soir au Centre Vidéotron dans le cadre de sa tournée, Lifetimes.
Si cette tournée visait à présenter les chansons de son plus récent opus 143, c’est davantage un tour de roue de sa carrière qu’elle nous a offert. Il faut convenir que les sept chansons de 143 n’ont pas été les plus chaudement accueillies. Reste qu’elle les a bien interprétés et intégrés à ses autres succès. C’est surtout eux que le public attendait. Et Katy Perry n’a pas voulu bouder le plaisir de personne. Elle l’a d’ailleurs avoué elle-même : « Voilà huit ans que je n’ai pas fait de tournée mondiale. Je sais que vous vous demandez si je vais chanter votre chanson préférée. Oui, je vais la chanter. », a-t-elle lancé.
De succès en succès
Le spectacle était divisé en actes. Chacun était précédé par une présentation vidéo. Il était question de papillons disparus, de robot, de drones; une trame dont on n’a pas compris grand-chose. Des présentations superflues, rapidement oubliées, mais qui servaient simplement à regrouper des chansons.
Katy Perry est apparue en sortant du centre de la scène accrochée par des cordes. Elle a commencé le spectacle en interprétant ARTIFICIAL, Chained to the Rhythm, Teary Eyes en nous invitant à danser, puis Dark Horse qui a provoqué de vives réactions de la foule.

Le 2e acte était un hommage aux femmes alors qu’elle a chanté WOMAN’S WORLD, California Gurls, Teenage Dream qui a galvanisé la foule, Hot n Cold ainsi que Last Friday Night (T.G.I.F.). Mention spéciale à la chanson, I Kisseg a Girl, qu’elle a d’ailleurs dédiée à la communauté gaie. Katy et ses danseurs ont grimpé dans une boule géante en fer qui a été surélevée dans les airs et où ils ont fait des acrobaties.
Puis, elle a poursuivi avec NIRVANA qu’elle a chanté en survolant la foule alors qu’elle est accrochée par un harnais qui la promène dans les airs. Puis, elle a tournoyé sur des fleurs métalliques en interprétant Crush, I’m His, He’s Mines et Wide Awake.
Pour chaque concert, elle réserve une partie où elle choisit des pièces selon son humeur. Pour Québec, elle a opté pour des chansons tirées de Teenage Dream afin de faire plaisir à ses plus ardents admirateurs. Ce sont eux qui ont sélectionné les chansons par un vote. Pour l’accompagner, elle a fait monter cinq spectateurs ce qui a donné lieu à des conservations touchantes et des leçons de français. Ainsi, elle a interprété Pearl, The One That Got Away de même que All The Love.
Dans l’acte suivant, ce sont les pièces E.T., Part of Me et Rise qui ont été à l’honneur.
Enfin, lorsque le méchant a été vaincu et que les papillons sont revenus grâce à la cyber Katy Perry (où quelque chose du genre), la Californienne est apparue sur le dos d’un papillon géant mécanique. Assise dessus, elle s’est envolée tout en chantant Roar. De retour les peids sur scène, elle a chanté une version remixée de Daisies, puis Lifetimes. Elle a conclu Firework.

Scénographie impressionnante
Soulignons la scénographie qui était impressionnante. Rien n’a été laissé au hasard. Tout semble avoir été pensé pour faire plaisir à son public. La scène en forme du signe infini offre un sentiment de proximité avec l’artiste californienne. Scène qu’elle occupe à son plein potentiel. De multiples écrans, de différentes grosseurs, dynamisent la grande scène. Une dizaine de danseurs l’accompagnent dans ses prestations.

Sans compter tous les autres éléments de décor, comme des harnais la suspendant dans les airs, des structures métalliques lui permettant de grimper, des nénuphars lui permettant de tournoyer, etc.
S’ils pouvaient sembler distrayants, parfois on ne savait plus où regarder, il faut mentionner que ç’a rendu le spectacle très dynamique et vivant.
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