En ce moment, le Théâtre Capitole accueille Chicago, la comédie musicale culte. Le spectacle nous transporte dans le Chicago des années 1920, entre jazz, scandale et ambition, où crime et célébrité vont de pair.
Par Juliet Nicolas
Chicago est un grand classique du genre. Avec ses 28 ans d’affiche ininterrompue à Broadway, le spectacle détient le record de longévité pour une production américaine. Séduisant également plus de 34 millions de spectateurs à travers le monde.
Crimes et cabaret
Sur scène, Véronic DiCaire incarne Roxie Hart, une artiste de cabaret qui assassine son amant et rêve de transformer son procès en show médiatique. À ses côtés, Terra Ciccotosto MacLeod, artiste montréalaise, reprend le rôle de Velma Kelly, une chanteuse de jazz et co-détenue, elle aussi accusée de meurtre.
Roxie et Velma s’inspirent de deux femmes bien réelles : Beulah Annan et Belva Gaertner, jugées pour meurtre dans le Chicago des années 1920. À l’époque, leurs récits sulfureux ont enflammé les journaux et fasciné le public.
Pour séduire les médias et s’offrir une porte de sortie, Roxie et Velma misent tout sur Billy Flynn, avocat aussi charmeur que manipulateur, interprété par Michaël Girard. Mais derrière les plumes et les paillettes, Chicago est une satire grinçante de la célébrité, de la justice et du pouvoir.
Une mise en scène rythmée
Les numéros cultes comme All That Jazz, Cell Block Tango, ou encore Razzle Dazzle, sont portés par une troupe d’artistes talentueux et un orchestre de 14 musiciens. Autant dire que le spectacle ne ralentit jamais.
Chaque tableau nous plonge dans une ambiance décadente et effervescente. Entre chorégraphies ultra léchées et décors minimalistes mais astucieux, la scénographie mise sur les contrastes et se révèle truffée d’humour.
L’esprit de Chicago, version québécoise
Chicago prend donc vie au Théâtre Capitole avec toute la flamboyance qu’on lui connaît. Jazz, crime, satire, et chorégraphies millimétrées : tout y est. Mais cette version québécoise, jouée en français, ajoute une saveur bien à elle. Une adaptation audacieuse, qui conserve tout le mordant de l’œuvre originale.
Les représentations ont lieu à 14h et 20h30 avec une formule Souper-spectacle, jusqu’ au 31 août au Théâtre Capitole.
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