Simple Plan et Avril Lavigne, pop-punk et nostalgie sur les Plaines

La première fin de semaine du FEQ démarre en trombe grâce à une soirée entièrement canadienne sur la scène Bell. Les montréalais Chiara Savasta et Simple Plan ont enchaîné leurs performances devant une foule enthousiaste, avant de céder la place à Avril Lavigne, attendue de pied ferme.

Par Juliet Nicolas

Malgré  les perturbations causées par la grève du RTC, la scène Bell du Festival d’été de Québec a vibré au rythme du pop-punk. Des dizaines de milliers de festivaliers ont assisté à une soirée marquée par la nostalgie, l’énergie brute et une communion palpable entre les artistes et le public.

Simple Plan, un retour aux sources 

Le groupe formé en 1999 à Montréal, a ouvert la soirée avec une série de morceaux qui ont marqué toute une génération. De I’m Just A Kid à Perfect, en passant par Welcome To My Life, chaque chanson a été accueillie par une foule chantant à l’unisson. Visiblement émus, les membres du groupe ont remercié le public québécois pour son soutien indéfectible depuis plus de deux décennies. Leur performance, à la fois énergique et sincère, a rappelé pourquoi leur musique continue de résonner auprès des fans, anciens comme nouveaux.

Avril Lavigne, fidèle à elle-même

Peu après 21 h 30, c’est Avril Lavigne qui a pris le relais, enchaînant ses classiques avec aisance. Complicated, Sk8er Boi, My Happy Ending… chaque titre a déclenché une vague d’enthousiasme. L’artiste ontarienne, récemment décorée de l’Ordre du Canada, a également offert au public quelques titres tirés de son album Greatest Hits, paru en 2024, ainsi que de Love Sux. Une performance solide qui confirme qu’elle n’a rien perdu de sa voix percutante ni de son charisme scénique.

Une soirée nostalgie

Le chanteur de Simple Plan a rejoint Avril Lavigne sur scène pour interpréter, entre autres, une reprise du morceau All the Small Things de Blink-182. Ce moment complice a illustré le lien fort entre deux figures emblématiques du pop-punk canadien. Par ailleurs, quelques spectateurs ont été invités à monter sur scène pour recevoir un skateboard dédicacé. Que rêver de mieux pour des fans des années 90 ?

Malgré la grève, le public était donc au rendez-vous ce soir. Les festivaliers étaient en effet bien décidés à célébrer la musique qui a marqué leur adolescence et qui, manifestement, continue de les accompagner à l’âge adulte.