Le quartier Limoilou s’apprête à tourner une page de son histoire commerciale avec la fermeture prochaine de José Fleuriste, une boutique emblématique qui a fleuri le quotidien des habitants depuis 1956.
Par Juliet Nicolas
Après presque sept décennies d’activité, Claude Audergon et son épouse Sylvie Bélanger se préparent à tourner la page. En effet, le commerce familial cessera ses activités le 30 juin prochain,
Une entreprise florissante, mais sans relève
Fondée par José Audergon en 1956 et reprise par Claude Audergon depuis 1980, l’entreprise a su traverser les décennies. Réputée pour ses compositions florales, sa large gamme de fleurs coupées et exotiques, ainsi que ses services de décoration et de location, la boutique a toujours su séduire une clientèle fidèle.
Malheureusement, aucun repreneur ne s’est manifesté pour poursuivre cette tradition florale. « N’ayant pas de relève et non plus trouvé d’entrepreneurs pour reprendre le flambeau de nos bientôt 70 années de commerce de fleuriste », explique le propriétaire sur une pancarte devant le magasin.
Une retraite bien méritée
Depuis son acquisition en 1980, Claude Audergon a consacré sa carrière à faire de José Fleuriste une référence dans le quartier. Aujourd’hui, l’âge et des problèmes de santé l’incitent à prendre du recul.
Dans un dernier élan de gratitude, le couple exprime sa reconnaissance envers ses clients, qui ont fait de ce commerce bien plus qu’une simple boutique. « Nous remercions sincèrement tous nos clients et amis avec qui nous avons partagé différentes séquences personnelles de la vie, plusieurs fois joyeuses, parfois plus tristes, mais combien valorisantes pour nous et notre domaine floral », partagent-ils avec émotion.
Un avenir incertain
Alors que les derniers bouquets quittent les étals, l’avenir du local reste indéfini. Une offre de vente exceptionnelle a été mise en place jusqu’au 1er juillet 2025. Laissant ainsi une dernière opportunité à un éventuel acquéreur.
Si aucun repreneur ne se manifeste, ce sera la fin définitive d’une aventure florale qui aura marqué plusieurs générations. Pourtant, malgré la nostalgie, Claude Audergon et Sylvie Bélanger choisissent de garder une vision positive de leur retraite et des souvenirs qu’ils emportent avec eux. « Nous en garderons que des moments précieux et inoubliables avec nostalgie positive », assurent-ils.
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