Outre le chef, c’est une équipe 100 % féminine qui forme actuellement l’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec. Avec ses deux nouvelles candidates annoncées aujourd’hui, Québec d’abord demeure un parti formé en grande majorité par des femmes.
Par Alexandre Morin
Québec d’abord annonce deux nouvelles candidates. Sophie Gosselin, adjointe exécutive et conseillère stratégique au ministère des Transports et de la Mobilité durable, représentera le district de Lac-Saint-Charles–Saint-Émile. Rosie-Anne R. Vallières, auditrice interne experte en gestion des risques, se présente dans le district de Vanier–Duberger.
« Je suis fier et heureux de vous annoncer aujourd’hui deux ajouts extraordinaires à l’équipe de Québec d’abord. Je suis très ému de vous présenter deux femmes qui, je le pense, vont devenir des personnages importants de la scène politique municipale », a affirmé Claude Villeneuve en ouverture.
Les deux candidates ont été présentées par M. Villeneuve comme étant très engagées dans leur communauté, toutes deux ayant notamment siégé sur leur conseil de quartier respectif.
Mme Gosselin, qui se dit fortement attirée par les enjeux locaux et souhaite représenter les gens de Lac-Saint-Charles–Saint-Émile — un secteur plus éloigné mais qui connaît aussi des enjeux de mobilité, de sécurité routière et d’infrastructures, affirme-t-elle —, explique son choix de joindre les rangs de Québec d’abord : « C’est un parti qui mise sur la proximité, il est proche des gens, il laisse la place aux idées, il n’est pas centralisateur. »
C’est aussi le style de leadership de Claude Villeneuve qui l’attire dans le parti. « Il est capable d’insuffler une vision pour la ville en demeurant réaliste et pragmatique, et à la fois très humain », exprime-t-elle.
Les deux candidates, tout comme leur parti, appuient le projet de tramway présenté par CDPQ Infra et fortement soutenu par l’administration Marchand.
« Clairement que les résidents de mon quartier vont bénéficier de l’amélioration globale du transport en commun », explique la candidate dans Lac-Saint-Charles–Saint-Émile. « Je prends l’autobus dans mon quartier […] je suis souvent debout, les autobus sont pleins dans mon secteur. Il y a un intérêt quand même certain des citoyens [pour le transport en commun] », affirme-t-elle, voyant dans le tramway un levier pour améliorer la mobilité à la grandeur de la ville.
Toujours sur la mobilité, la candidate dans le district de Vanier–Duberger, Rosie-Anne R. Vallières, appuie le projet de corridor VivaCité, qui traversera son district. L’aménagement de cette piste cyclable quatre saisons sur le boulevard Père-Lelièvre entraînera notamment le retrait d’une voie de circulation et la transformation d’une autre en voie de virage.
« On l’appuie essentiellement parce que c’est très dangereux actuellement sur Père-Lelièvre pour les cyclistes […] je crois que la manière dont c’est aménagé, ça va quand même rendre la circulation fluide. Je n’ai pas d’inquiétude là-dessus », explique la candidate.
Il s’agit des premières candidatures annoncées par Québec d’abord. D’autres dévoilements devraient suivre au cours des prochaines semaines, notamment celui du ou de la colistière de Claude Villeneuve.
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