La piqûre de la nage synchronisée

La piqûre de la nage synchroniséePhoto : Marie-Claude Boileau

Québec — Depuis trois ans, Rose Marie Bujold et Audrey Poliquin forment un duo en nage synchronisée au sein du Club Québec Excellence Synchro. Les deux jeunes filles ont l’intention d’aller loin. Inscrites en concentration sportive à l’école primaire Des Berges, elles poursuivront l’an prochain à l’école Cardinal-Roy. Toutes deux estiment que leur sport gagne à être connu.

Par Marie-Claude Boileau

Les deux jeunes filles se sont rencontrées à l’école primaire. L’une réside dans Limoilou et l’autre à Duberger. Pour ROSE MARIE BUJOLD, c’est son père qui lui a fait découvrir le sport. «Il m’a dit «regarde, ça serait le fun». Et j’ai dit oui, sans savoir c’était quoi!», raconte-t-elle. De son côté, AUDREY POLIQUIN a décidé de suivre les pas de sa grande sœur. «J’ai voulu l’essayer parce que je trouvais ça beau», explique-t-elle.

Depuis c’est une véritable piqûre qu’elles ont eue pour le sport. «J’aime juste être dans l’eau. C’est le fun», indique Rose Marie. «C’est un sport artistique. Ça ressemble à de la danse. Il faut exprimer ses sentiments comme la colère ou la joie à travers des mouvements dans l’eau», mentionne Audrey.

Exigeant

Pratiquer la nage synchronisée est aussi exigeant que le hockey. Les deux athlètes s’entrainent 16 heures par semaine de septembre à la mi-juin. En plus des deux routines qu’elles doivent mettre sur pied (ce qu’elles aiment le plus), elles s’entrainent en natation de vitesse en plus d’apprendre des techniques de nage synchronisée. En plus de passer plusieurs heures dans l’eau, elles font du ballet durant deux heures par semaine et s’entrainent en salle de musculation. Ça représente quatre après-midis par semaine. «Souvent les gens pensent que c’est facile alors qu’on force autant qu’un gars au hockey», commente Rose Marie. «On met beaucoup d’énergie», complète sa comparse.

L’automne est réservé à l’apprentissage de nouvelles techniques et de la routine. Les compétitions commenceront après Noël. En tout, elles prendront part à quatre d’entre elles, peut-être cinq, mais celle-ci est facultative.

Les élèves de l’école Des Berges doivent maintenir de bonnes notes puisqu’elles sont en concentration sportive. Leur moyenne doit être supérieure à 80%. Leur horaire est différent des autres. Elles sont en classe tous les avant-midis, et ce, une heure de plus sauf le mercredi où elles sont présentes toute la journée. «À l’école, on est en mode accéléré. On a un peu plus de devoirs», précise Audrey.

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