Chez Jules : Le pari de Marc-Antoine Doré

Marc-André Doré de Chez JulesPhoto : Marie-Claude Boileau

Vieux-Québec — Même s’il ne se destinait pas à la restauration et à l’hôtellerie, Marc-Antoine Doré pratique son métier avec passion. Grâce à sa détermination et son instinct, il pilote des projets qui ont connu du succès. Dernièrement, il a transformé le restaurant Pain Béni en une brasserie française, et ce, en à peine trois mois. Un pari réussi puisque Chez Jules a ravi les estomacs.

Par Marie-Claude Boileau

Avez-vous eu de la difficulté à convaincre votre équipe de changer la vocation du restaurant?

Non, au contraire. Des fois, quand je suis moi-même convaincu et allumé, ça marche tout seul. On était tous convaincus du concept. Presque 13 ans plus tard, on a refait le truc, en gang, en prenant les opinions de tout le monde et en brassant tout ça. Tout le monde a contribué.

Quels sont les défis à tenir un resto dans le Vieux-Québec?

La constance et l’hiver. Je me doutais que je n’allais pas me tromper en rachetant le restaurant Le 47e Parallèle dû à sa localisation. Par contre, il y a en des meilleurs. Nous, on ne peut pas faire de la bouette. Il faut qu’on réussisse à se démarquer en offrant un produit de qualité tout le temps et un service impeccable.

Est-ce si difficile l’hiver?

C’est plus tranquille. Lorsque les hôtels sont pleins et que les gens marchent dans les rues, il y a un achalandage qui fait qu’on va en trouver. Avec mes 13 ans d’expérience dans le Vieux-Québec, on voit de plus en plus de gens qui font du tourisme en hiver. On ne voyait pas ça avant. La Ville de Québec est l’une des dernières villes où il y a encore un hiver. De plus, on a une bonne clientèle locale durant cette saison-là, mais qui n’est pas présente l’été. On s’en sort très bien.

Vous gérez avec votre mère Michelle Couillard-Doré et votre frère Jonathan, comment est-ce?

Il y a plus de bons côtés que de mauvais. On peut se dire nos quatre vérités en pleine face sans rancune. L’autre avantage est que je n’aurais jamais à surveiller les comptes de banque. Par contre, parce qu’on est à statut égal, je peux dire une chose à l’un et oublier de le dire à l’autre. Ça peut être difficile pour la gestion parce qu’on ne s’est jamais donné de tâche officielle.

Saviez-vous que?

  • L’entreprise a exploité une crêperie l’été dernier aux Artisans de la cathédrale. C’est en discutant avec son partenaire que l’idée de transformer le Pain béni en brasserie française est survenue.
  • Pour la transformation en brasserie française, M. Doré est demeuré fidèle à la tradition tant dans la décoration que dans le menu. Lampadaires avec boules de verre, boiserie prune, céramique blanche, plantes vertes et chaises Thonet composent le décor. Le menu offre les classiques : escargot, tartare de saumon, coquille St-Jacques, sole meunière, cassoulet, boudin, joue de bœuf, etc. Ils ont par ailleurs ramené la tradition du Beaujolais en novembre dernier.
  • Le Groupe Couillard-Doré possède trois hôtels, le Place D’Armes, le Jardin Sainte-Anne et l’Hôtel Champlain. En plus de Chez Jules et de la crêperie l’été, il gère le Saint-Crème, un bar à crème glacée.

Visitez le site Web de Chez Jules pour voir leur menu et offre.

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