Prix du Premier ministre : André Garneau honoré

André GarneauPhoto : Marie-Claude Boileau

Limoilou — Enseignant en musique à l’école secondaire Jean-de-Brébeuf, André Garneau a reçu le prix du Premier ministre d’excellence en enseignement. Le Carrefour a discuté avec le lauréat.

Par Marie-Claude Boileau

Quelle a été votre réaction?

Ça fait plaisir. J’avais lu certaines lettres de recommandation écrites par des ex-élèves et de parents. La nouvelle a explosé sur les pages Facebook de la commission scolaire et du programme Musique Brébeuf. Ce qui fait le plus plaisir est qu’il y a toutes sortes de monde qui s’est dit touché. Des gens qui font carrière en musique, mais aussi des médecins, des pharmaciens, des secrétaires, etc. Si j’ai pu faire un petit quelque chose dans leur cheminement, surtout durant cette période plate de 12-17 ans, tant mieux!

Qu’est-ce que vous espérez que ces élèves-là aient retenu de vos enseignements?

Que c’est le fun d’être heureux! Si pour être heureux dans la vie, ça les oblige à se forcer à l’école pour pouvoir faire ce qu’ils veulent, soit. On passe 5 ans à l’école, mais on travaille pendant 30 ans. Il vaut mieux être heureux! Tout mon enseignement est basé sur la franchise. J’ai la chance, contrairement à beaucoup de parents, de dire ce que je veux.

Pourquoi avoir choisi l’enseignement?

J’ai toujours aimé ça. Ma formation première était le saxophone classique interprétation. J’ai toujours enseigné même aux études. J’ai passé ma vie dans les camps d’été. C’était des vacances payées. Lorsque Jean Genest, le fondateur de la concentration musique à Jean-de-Brébeuf, a eu une opération à un genou, ils m’ont demandé si je voulais prendre sa place pour deux semaines. Finalement, j’ai été engagé en temps plein à mon premier contrat.

Qu’est-ce que vous aimez de votre travail tous les jours?

On ne vieillit pas! On ne peut pas vieillir parce qu’eux ont toujours le même âge. Ça pourrait devenir redondant, mais aux 5 ans à peu près, il y a toujours une nouvelle génération avec de nouveaux problèmes. Ce renouveau perpétuel, c’est comme si on travaillait dans la fontaine de jouvence. Sur 22 de mes 23 années d’enseignement, j’ai toujours eu les élèves du secondaire 1. On peut leur faire avaler ce qu’on veut et reprendre les vieux gags. C’est le fun. Aussi, l’équipe avec qui je travaille est exceptionnelle. On se complète.

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