Le foutoir

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

Si vous fréquentez le secteur de la Gare du Palais et du marché du Vieux-Port le week-end, vous trouvez sans doute l’endroit paisible. Par contre, si vous y faites une halte, la semaine en fin de journée, le contraste est sidérant. On est loin de cette tranquille quiétude qui enveloppe les lieux la fin de semaine, les fins de journées y sont vraiment infernales.

Bon, j’exagère un peu, mais je sais de quoi je parle puisque je fréquente le coin tous les jours pour aller chercher ma fille à la garderie. Chaque fois que j’y poireaute, je ne peux que constater à quel point la circulation y est un véritable bordel à l’heure de pointe.  Que je sois en voiture, à pied ou en vélo, je dois patienter de longues minutes pour traverser la rue Abraham-Martin et me rendre dans l’édifice Telus pour chercher mon petit tendron.

Ça en est presque dangereux tellement c’est le foutoir à cet endroit. Deux ou trois express du RTC en attente, qui obstruent la vue et le passage de tout le monde, des autobus Kéolis qui rattrapent leur retard, des centaines de fonctionnaires pressés qui sortent du stationnement de la SAAQ et les employés du Port qui partent au volant de leur véhicule à toute vitesse.

J’oubliais le pire: les taxis qui roulent comme s’ils se faisaient poursuivre par une légion de démons. Le portrait est saisissant et le trafic arrive rapidement dans tous les sens avec des angles de vision souvent très faibles pour celui qui s’y risque.

Le coin de la rue de la Gare du Palais et Abraham-Martin est le pire. À cet endroit, il n’y a pas de stop et encore moins de lumière pour discipliner les gens à attendre leur tour, alors c’est le «free for all» tous les jours dès 16h. La plupart du temps, je suis à la merci des largesses d’un bon samaritain pour obtenir une chance de me faufiler. Il m’est fréquent de glander jusqu’à cinq ou six minutes en attendant de traverser ce coin de rue débile tant le trafic est intense et les entraves nombreuses. À pied, c’est plus agréable, mais c’est long quand même et il faut prendre des risques. Quand deux autobus du RTC en attente de leur prochain départ sont stationnés les uns derrière les autres à quelques pas de la sortie d’un stationnement, il est extrêmement pénible pour les conducteurs qui sortent de celui-ci de voir quoi que ce soit, surtout dans le trafic dense.

Je ne suis pas la personne la plus favorable à l’ajout de panneaux de stop ou de feux de circulation, mais à cet endroit-là, je pense que c’est nécessaire, avant que quelqu’un ne soit blessé.

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