Quoi qu’on dise : Le sage

Quoi qu'on dise par Martin ClaveauMartin Claveau (Photo : archives Carrefour de Québec)

J’ai eu le plaisir de luncher récemment en compagnie d’Éric Rivard. Qui est-il? Un type qui gagne à être connu.

Je dirais qu’il se désigne avant tout comme un designer urbain. En réalité, c’est un architecte et chargé de cours à l’Université qui siège au comité d’urbanisme de la ville. Il habite en ville et anime une intéressante émission à «MaTV» qui s’appelle justement «Faire la ville». Il blogue (pas assez souvent) sur le site MonLimoilou.com, a été membre d’un conseil de quartier et du conseil d’administration d’une caisse.

C’est lui qui est à l’origine du Bazar des ruelles qui remporte tant de succès tandis que sa firme planche présentement sur le méga hôpital qui remplacera éventuellement l’Hôtel-Dieu. J’oubliais qu’il redessine des cours d’école dans ses temps libres. Conjuguez tout ça avec le fait d’avoir trois enfants et vous tenez une recette pour un solide «burn-out» diront certains, mais au fond c’est un type qui a à cœur le développement de son milieu et qui s’implique.

Je dis ça parce qu’il a un propos très intéressant sur notre ville et sur la façon dont on pourrait la développer et l’améliorer. Éric discute parfois de développement urbain à la radio. Ses idées ne sont pas toutes retenues, mais il a au moins, le mérite d’en émettre ou de mettre en valeur celles des autres. C’est déjà ça.

Quand je l’écoutais parler, je me disais que le maire aurait avantage à le consulter lorsque vient le temps de se faire une tête sur le développement urbain.

Il vient de Montréal, mais a adopté Québec. Éric Rivard fait partie de la courte liste de ces sages qu’on devrait consulter avant d’entreprendre des projets tout croches sur le territoire. Il connaît le développement urbain comme sa cour. À part de jouer au soccer, je ne lui trouve pas vraiment de défaut.

Bon, il ne faut pas lui donner le Bon Dieu sans confession, mais si jamais l’envie de se présenter aux prochaines élections lui prenait, il aurait mon vote.

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