Change de disque par Tanya Beaumont: Les grandes artères Nouvelle aventure solo de Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier était de passage à Québec pour présenter le deuxième album de son aventure solo, Les grandes artères.

Ce n’est pas la première fois que tes spectacles affichent complet dans la région avant même la sortie de l’album. Que penses-tu de cet amour aveugle du public de Québec?

Je pense que j’ai une relation d’amour avec Québec qui date. C’est du long terme! C’est l’une des places où l’on a toujours, toujours, toujours eu du plaisir à jouer et du succès, et ce, même avec Karkwa. C’est une des places où les gens chantent le plus.

Ton dernier passage à Québec, c’était au Festival d’été. Quels souvenirs en gardes-tu?

J’y repense et je suis encore étourdi. J’ai trouvé ça fabuleux. C’est un des plus gros, sinon le plus gros show, que j’ai donné de ma vie. C’était mémorable. On avait une chorale d’enfants et de nombreux invités. Il y a eu vraiment beaucoup de gens même si c’était une journée de pluie, entre 30 000 et 40 000 personnes. C’est beaucoup… pour moi!

À l’écoute de ton album, on retrouve du chemin, de la route, de la distance…

Il y a des départs, des retours. C’est un disque sur l’amour. L’amour qui se tiraille, l’amour qui s’aime, c’est un disque sur le cœur. Ç’a l’air vraiment quétaine, mais à travers l’amour, on peut passer des messages. À travers les chansons sur Les grandes artères, il y a des décors de routes, de l’engagement social, du voyage. Grâce à une chanson qui se veut une chanson d’amour, tu peux décrire une problématique.

Est-ce que tu dois te retenir quand tu écris une chanson d’amour un peu plus intense?

Il faut faire attention de ne pas tomber dans le ridicule. La ligne est mince entre une belle rime ou une belle idée textuelle et qu’une fois dans la bouche, en chanson, ça ne marche pas. Je crois qu’on a poussé notre luck au max avec Le jour où elle m’a dit je pars. Il ne faut pas avoir peur. On fait des films qui font mal, comme Incendie de Denis Villeneuve, mais on dirait qu’en musique, on a peur d’aller dans la profondeur. Des fois, une chanson poignante c’est intemporel et ça peut faire du bien. Ça peut être thérapeutique la musique!

En comparaison avec Le treizième étage, ton nouvel album est un peu moins rock…

On s’enlignait pour faire un disque plus rock progressif psychédélique et finalement, les chansons elles-mêmes ne voulaient pas y aller. On a décidé de faire un album plus cinématographique, plus orchestral. Sur la scène, on est cinq musiciens à reprendre un disque qui a été joué par plus de 16 personnes. On est donc en mode austérité! On essaie de ramasser nos idées et de faire tout ce qu’on peut avec ce qu’on a. Ces chansons se retrouvent plus rock.


Louis-Jean Cormier sera en spectacle au Grand Théâtre le 26 septembre.

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